Paroles perdues 2
Le monde fait peur,
les mots sont usés,
l’indifférence partout.
Combien de violons méritent l’arbre?
Combien de poètes méritent
les pages impeccables des livres?
Heureusement qu’il y a encore
des gestes qui rapprochent,
et le cri strident
de l’oiseau de paradis
suspendu dans le ciel.
Alexandre Romanès, Paroles perdues
*choix de la lectrice de Patrick Allan-Fraser