Les mots de Micheline 8
Dans nos bras étourdis aux nervures exsangues
Les arbres gainés de safran et de froidure
Se regardent en silence
Font semblant de rire et de s’aimer
Faudra-t-il assez de vent
Pour arrêter ce vertige qui tourmente
Nos âmes de chair
Nous bouscule ou nous happe
Au bout de la nuit
J’entends divaguer les étoiles
Micheline Boucher, Les mots sont des oies sauvages
*choix de la lectrice d’Edward Estlin Cummings