Les mots de Micheline 7
Un seul mot lointain et fou
Égaré sur la page
Nagerait jusqu’ici
Étourdi par l’indéfini du jour
Et me guérirait d’attendre
Tu renonces à l’essentiel de nos visages
Aux douces allégresses que nous avons connues
Aux divagations feutrées du pas de la porte
Le banc des frissons s’esquive
L’ultime adieu du premier complice
Aussi
Micheline Boucher, Les mots sont des oies sauvages
*choix de la lectrice de Georges Croegaert