Les mots de Micheline 1
Certaines fleurs ne résistent pas aux tempêtes
Lys fanés trop tôt
Vaincus par la rouille de la mélancolie
Les vases ainsi se fracassent
Laissent échapper leur plainte brûlante
Cajolent l’impensable le froid la solitude
Ou s’abandonnent au chant
Pour ne pas mourir à jamais
Micheline Boucher, Les mots sont des oies sauvages
*choix de la lectrice d’Angelo Cinque