Pattes d’oie 5
Les fleurs ont cessé de parler
une distance est née
sans ramures ni feuillages
qui ne fait pas d’ombrage
La vie emprunte
les parcours de l’oubli
Marcelle Roy, Pattes d’oie
*choix de la lectrice de Maxwell Doig
Les fleurs ont cessé de parler
une distance est née
sans ramures ni feuillages
qui ne fait pas d’ombrage
La vie emprunte
les parcours de l’oubli
Marcelle Roy, Pattes d’oie
*choix de la lectrice de Maxwell Doig
Que deviendra la Plaza Saint-Hubert après son réaménagement? Bonne question! Et surtout bonne raison pour que Danièle et moi profitions à nouveau de la terrasse du Vestiaire devant une pizza et une bière à l’hibiscus pour en voir le résultat.
Pas question pour Cendrillon, qu’elle aille au bal ou qu’elle se marie, qu’elle porte des souliers de vair. Il lui faut des chaussures de la Plaza Saint-Hubert!
Mais quelle robe choisir? Il y a de quoi perdre la tête…
Plutôt rêver de l’époque où nos mères fréquentait la boutique de Madame C. Lalongé, hélas disparue, pour trouver LA robe de première communion parfaite, et qui n’avait rien à voir avec celles d’aujourd’hui.
Robes pour les bals de finissants, tenues pour demoiselles d’honneur et robes chics ou tout-aller de la boutique Joseph Ribkoff, toutes les raisons sont bonnes pour magasiner sur la Plaza.
Bric-à-brac, soldes douze mois par année et boutiques de chaussures se côtoient dans une harmonie bon enfant qui nous a fait sourire. La Plaza, c’est ça.
Et si, pour ce premier dimanche de juin et premier jour du mois, je vous offrais une toile sans personnage? Si je vous offrais quelques coquillages et livres? Tout cela servant de prétexte à raconter en vos mots un souvenir. À écrire quelques vers. Peut-être même une chanson. Sans vous presser.
En effet, aucun des textes que vous déposerez sur la toile de José Pinazo Martinez ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc plus que le temps de participer et de lire les textes déposés sur la toile de dimanche dernier.
Quel beau dimanche, vous ne trouvez pas?
Les fresques murales sont nombreuses à Montréal. Un photographe qui voudrait toutes les prendre en photo en aurait pour des années à ne faire le tour, car elles sont sans cesse renouvelées.
La rue Saint-Hubert ne fait pas exception. Voici l’une d’elles.
La Plaza Saint-Hubert offre de tout pour tous les goûts — ou presque. Et possède son propre bar à ongles, dont la réputation n’est plus à faire. Pour celles que ça pourrait tenter!