Lali

28 janvier 2014

Neuvaine 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Jamais tu n’avais imaginé
Ce phare
Haut Fond Prince
Isolé jour et nuit dans le grand Saint-Laurent
Depuis 1964

Et pourtant comme lui
Tu protèges ma vie de tous les courants
Et d’un second naufrage

Bruno Doucey, La neuvaine d’amour

*choix de la lectrice de Jason Waskey

Coppélia

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:41

coppelia

Revisiter un classique, qu’il s’agisse d’un conte, d’une légende ou d’un ballet est toujours un défi. Or, Claude Clément l’a relevé avec succès en redonnant un nouveau souffle au conte d’Hoffmann, devenu par la suite un ballet, grâce à la complicité de l’illustratrice Daniela Cytryn.

L’album (grand format) est de toute beauté. Rien de moins. Et c’est cela qu’on demande aux albums pour enfants. Qu’ils soient beaux, qu’ils fassent rêver, qu’ils suscitent les commentaires et développent l’imagination. Qu’ils soient tout ça et non pas fades et uniquement didactiques.

On peut apprendre sans pour cela s’ennuyer. On peut entrer dans un univers qu’on ne connait pas sans que l’expérience s’avère complexe. C’est à cela que s’est appliquée Claude Clément en nous racontant l’histoire d’amour qui unit Franz et Swanilda, et qui se verra compromise par l’arrivée d’une belle jeune fille dont Franz tombera amoureux dès qu’il la verra. Celle-ci, née des doigts de Coppélius, inventeur et fabricant de toutes sortes d’objets, s’avérera être un pantin et tout cela finira par les noces annoncées après le pardon de Swanilda.

Une histoire qui donne lieu à une avalanche de couleurs, à des scènes aux détails nombreux qu’on ne se lasse pas d’examiner et à une fin digne du conte dont elle est issue. Un livre pour toute ballerine en herbe et pour toutes ces petites filles maintenant grandes qui ont rêvé un jour de mettre le feu aux planches.

Ce que mots vous inspirent 1107

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

SAFTLEVEN (Cornelis)

On ne renonce pas à sauver le navire dans la tempête parce qu’on ne saurait empêcher le vent de souffler. (Thomas More)

*toile de Cornelis Saftleven

27 janvier 2014

Neuvaine 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Aucun fleuve de mon pays
Ne connaît de marées
À mille kilomètres de l’océan

Mais que l’Atlantique nord
Vienne à nous séparer
Et nous nous retrouverons
Dans un estuaire
Où chacun vit le flux et le reflux de l’autre

Bruno Doucey, La neuvaine d’amour

*choix de la lectrice de Sabzi

Moitié moitié

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:26

moitie

Il n’y aura jamais trop de livres sur la séparation. Les enfants qui y sont confrontés vous le diront, eux qui prennent sur leurs frêles épaules une partie du poids, allant jusqu’à croire qu’ils sont responsables de ce qui arrive.

Ingrid Chabbert, avec Moitié moitié, aborde les choses autrement. Sans drame, sans larmes. Et pourtant, la douleur n’est pas moins présente. Et pourtant, la jeune narratrice a maintenant deux maisons. Différentes. Où les règles ne sont pas identiques. Où, quand elle est dans l’une, il lui manque (ce) qui est dans l’autre. Et vice versa.

Mais il lui faut accepter l’évidence. Ses parents ne s’aiment plus. Et ils sont si différents qu’il n’y a pas d’autre solution pour eux que de vivre séparément. Même si le dimanche, il y a des promenades à trois. Parce qu’on peut ne plus s’aimer sans pour cela se détester ou faire payer le prix du désamour aux enfants.

Un bel album. Sobre et tendre. Avec de jolies illustrations de Soufie qui apportent à ce texte inspirant des images évocatrices qui plairont tant aux petites mains qu’aux plus grandes.

Parce qu’il n’y aura jamais trop de livres réussis sur le sujet.

Qui me suit?

Filed under: Couleurs et textures,Petits plaisirs — Lali @ 14:24

HELLEU (Paul César) - 6

Le mois de février donne lieu au troisième défi annuel A Month of Letters, lequel consiste à poster « une lettre » par jour. Ça peut être une carte de souhaits, une carte postale ou même une coupure de journal ou de magazine, tant que c’est posté. Pour montrer que l’art de la correspondance n’est pas mort. Pour faire plaisir. Pour le temps qu’on y mettra. Les mots qui pèsent davantage que ceux d’un courriel. Pour l’objet lui-même. Pour la durée. Le symbole.

L’idée vous séduit? Quant à moi, je suis déjà inscrite.

*dessin de Paul César Helleu

Ce que mots vous inspirent 1106

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

VICENTE (Fernando) - 14

Mesure tes forces d’après tes aspirations et non tes aspirations d’après tes forces. (Adam Mickiewicz)

*illustration de Fernando Vicente

26 janvier 2014

Neuvaine 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Poème pour un départ

Je pars
Dans le brasier de ma maison
L’œil est prompt à suivre l’étincelle
Qui vole à la rencontre
De l’obscure promesse du jour

Bruno Doucey, La neuvaine d’amour

*choix de la lectrice signée Hermann Lindenschmitt

À bicyclette 10

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 20:01

DUBROV (Boris) - 6

Compter les pavés
Rouler lentement, par fatigue ou manque de force. L’image à retenir ici est celle du cycliste dont la vitesse est si faible qu’il pourrait, en regardant vers le bas, compter chacun des pavés sur lesquels il passe.

(extrait du livre de Jean-Damien Desay, Allumer la chaudière : Le dico savoureux des expressions du cyclisme)

*toile de Boris Dubrov

À bicyclette 9

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 18:01

DRUMMOND (Malcolm) - 2

Avoir les jambes dans la laine
Être au repos.

(extrait du livre de Jean-Damien Desay, Allumer la chaudière : Le dico savoureux des expressions du cyclisme)

*toile de Malcolm Drummond

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