Lali

7 janvier 2014

Les vers de Dominique 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Le don

Par un excès d’évidence tu es apparue

La scène éblouit
le sol se remet en marche
semble suivre le courant

Aveugle appuyé au vertige des redites
je doute

Est-ce le signe d’une chute ou l’amorce
en peu de mots d’un univers inconnu

Je tremble
de la nuit qui me déshabite

Dominique Lauzon, Lettre du cœur et autres paysages

*choix de la lectrice signée Heinrich Steiner

Un roman autobiographique un peu décevant

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:47

je lui

J’aurais voulu aimer ce livre. J’aurais voulu m’attacher au jeune garçon de l’histoire. Mais je n’y suis pas parvenue. Était-ce parce que c’est un roman autobiographique et que je savais que le héros, le plus jeune d’une famille de neuf enfants, malgré toutes les embûches qu’il doit traverser pour atteindre l’objectif que sa mère a fixé, allait réussir? Est-ce parce que, pas une minute, je n’ai été en mesure de penser qu’il échouerait que je n’ai pas pu suivre avec intérêt l’histoire relatée dans Je lui ai promis? Ou est-ce parce que je n’aime pas vraiment les romans autobiographiques? Ou est-ce pour toutes ces raisons réunies? Va savoir.

Tout ça pour dire que j’ai fermé le roman de Philippe Barbeau, un peu déçue. Même s’il s’agit là d’un portrait des années 1960 réussi. Même si l’auteur sait décrire les sentiments qui animent la mère et le fils alors que l’un et l’autre tentent à leur manière de faire face au décès prématuré du père. Même si on sait que ça va bien finir et qu’on arrive parfois à l’oublier.

Il y a trop de « même si » pour me faire aimer ce livre autour de la promesse d’une femme au père de ses enfants.

Tintin à Bruxelles

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 13:19

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Et pas rue du Labrador, comme vous le pensiez, mais dans une vitrine. Laquelle? Il faudra le demander à Armando, à qui nous devons cette photo, pour le savoir.

Ce que mots vous inspirent 1092

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

CHOKSI (Nishant)

Les gens disparaissent, qu’ils quittent simplement nos vies ou bien l’existence en général, mais leurs paroles ne cessent jamais tout à fait de nous hanter. (Mikaël Hirsch)

*illustration de Nishant Choksi