Baie de feu 1
Confus yeux bridés d’espoir
le cœur en commencement de pomme
midi ne savait m’émouvoir
amoureuse chair imaginée sous ma main
jamais seul sous ton feuillage
comment jamais t’attendre patiemment
tu parlais du fond du monde
ton étreinte m’enfonçait les côtes
voilà vingt-neuf étés
je n’aimais le ciel qu’entre tes branches
t’attendant
Robert Lalonde, Baie de feu
*choix de la lectrice de Gustave de Jonghe