Lali

comme dans un paysage
un doux sauvage explore
des amériques vierges

j’attends l’avenir
du jet clair de vos yeux verts

Bruno Roy, Tellurique d’amour

*choix de la lectrice d’Abdülmecit II

Certaines histoires sont de véritables poèmes en soi. Tel est le cas de La petite danseuse et le marionnettiste de la Suisse S. Corinna Bille qui met en scène une danseuse si petite qu’elle tient dans le fond d’une poche. Son maître l’exhibe parfois dans les foires. C’est à cette occasion qu’elle tombe aveuglément amoureuse d’un cavalier qui a sa taille. Mais la vie et les gestes du cavalier ne tiennent qu’à quelques fils : c’est une marionnette.

Ce sera pour la petite danseuse l’occasion de vivre son premier chagrin d’amour et pour les lecteurs de découvrir comment est née la première libellule.

Un bel album. Un très bel album illustré avec beaucoup de tendresse par Constanza Bravo, que la compagnie de théâtre Les montreurs d’images a mis en scène.

À offrir à toutes les danseuses de votre entourage. Petites ou grandes.

C’est rue Sainte-Catherine Est, il y a quelques jours, que j’ai croisé cette chaise qui n’est pas sans rappeler celle qu’avait ma grand-mère paternelle. La sienne n’avait pas ce bleu magnifique, et le téléphone était beaucoup moins joli. Mais surtout, elle ne portait pas de chaussures. Je préfère de loin la version 2013.

Il y a un danger terrible à savoir ce qui est possible, car l’esprit va toujours plus loin. (Alfred de Musset)

*toile de Marsh Nelson