Lali

8 mars 2013

Bleu comme un feu 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Je voudrais atteindre
tendresse.
Je voudrais étendre
ses tresses sur
le désert de mon
dos.
je voudrais guérir
cette tristesse
qui me nomme.

Patrice Desbiens, Bleu comme un feu

*choix de la lectrice de Rob Graafland

La boutique jaune

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:43

Je n’avais lu jusqu’ici de Jeanne Benameur que Les demeurées, un magnifique roman don la lecture m’avait tant emballée que je promettais de lire d’autres de ses livres. Puis, le temps a passé et je me suis laissée séduire par nombre de livres depuis. Tant et si bien que j’en avais presque oublié la lauréate du prix Unicef en 2001. Jusqu’à ce que je croise La boutique jaune, un des nombreux romans destinés aux jeunes qu’elle a écrits et qui m’a enthousiasmée dès le quatrième de couverture et qui n’a pas cessé de de le faire jusqu’à la dernière ligne.

La boutique jaune, c’est celle que Marion, 16 ans, qui veut devenir photographe, croise jour après jour sur sa route et aussi la porte voisine de celle d’Albert, un vieux monsieur avec qui elle se lie, lequel connaît bien cette boutique qui est fermée depuis très, très longtemps puisque son existence est liée à un pan de sa propre vie. Or, la boutique n’est plus désert(é)e. Des squatters, une femme et son fils, semblent y avoir élu domicile. D’où viennent-ils? Pourquoi ont-ils choisi ce lieu plutôt qu’un autre?

Les résultats de l’enquête menée par Marion et ses amis seront probants. Ce n’est pas le hasard, mais le passé et les gènes qui ont poussé cette femme sans racines dans ce lieu dont elle a entendu parler. Parce que là, et seulement là, elle pourra trouver des repères et une identité.

La boutique jaune porte sur la tolérance, les racines et l’identité. Avec subtilité et tendresse, Jeanne Benameur a créé des personnages attachants qu’aucun lecteur n’oubliera.

Ce que mots vous inspirent 877

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Il y a une fissure dans tout. C’est ce qui permet à la lumière d’entrer. (Leonard Cohen)

*toile de Kay Jackson