Lali

27 juillet 2012

Par monts et par mots 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Paresse dormeuse du fleuve
La rive se recueille
L’heure s’est arrêtée

Et l’horloge divague
Aiguilles en suspens
À midi lumineux

Je songe à des averses d’ailes
Je songe à des caresses d’elle.

Bernard Noël, Par monts et par mots

*choix de la lectrice de Fanny Fleury

L’amour mauve

« L’aventure qui est mienne née d’un hasard de vie a cette saveur troublante qu’on perçoit dans un fruit inconnu. »

C’est ainsi que décrit sa vie Colette, étudiante en journalisme, partie au Sénégal afin de rejoindre son père, capitaine de bateau qui doit y accoster, à la suite d’une intuition de sa mère, qui s’avérera vraie, voulant qu’il soit arrivé quelque chose de grave à celui-ci. C’est donc un père qui a perdu la vue qu’elle ramène en Belgique et au plus profond d’elle le regard de Phil, dont elle s’est éprise au cours des quelques jours qu’ils ont passé ensemble avant que le bateau n’accoste.

Mais Colette n’est sûre de rien sinon que de ses rêves, alors que Phil a aussi les siens et que son père tente de retrouver ses repères. Si peu sûre qu’elle n’ose pas croire en cet amour. En effet, la mère de Phil veut à tout prix qu’il soit officialisé. Et c’est là un problème majeur du livre de Pierre Coran. En effet, dans ce roman destiné aux adolescents qui est encore récent — il a été publié en 2005 —, parler de fiançailles me semble tout à fait incongru. Et je vous épargne les coïncidences. Elles font légion.

Il y a donc trop de bonne volonté et trop de bons sentiments dans L’amour mauve, avec sa chute tire-larmes qui ajoute une couche supplémentaire aux éléments qui ne m’ont pas convaincue, pour que je vous conseille ce roman. Et pourtant, j’aurais tant voulu aimer ce livre. Le proverbe turc qui fait office de quatrième de couverture était si joli.

Lu dans le cadre du Challenge « Littérature belge ».

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Les hémérocalles de la rue Beaubien

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 15:47

Je me suis arrêtée. Bien entendu. Je n’ai pas pu faire autrement.

La beauté des roses 17

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 10:33

Pour un vendredi blanc…

Ce que mots vous inspirent 719

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Naviguer dans les airs entretient les fantasmes de notre enfance; cela stimule notre aptitude à rêver. (Joyce Carol Oates)

*toile d’Esau Andrade Valencia