Lali

4 juillet 2012

Terre de femmes 10

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Sur l’épure des jours sans soleil,
Sa vie a musardé trop longtemps.
déchiffrant l’empan
des profondes tristesses.

Oiseau de ma mémoire,
quelle sommation du vent,
te fait battre des ailes
à la flèche de mots
et t’installe, intrépide
en hamac de sommeil
sur mes délires secrets.

À la croisée des chemins
l’eau des paix-au-âmes
n’aura pas tari l’angoisse des instants.
Et les trois chants
du coq feront trois fois le tour
des pluies désolations
planteront la mort au cœur de la savane

Oiseau de ma mémoire,
Quelle Alice des merveilles
Déride lourd l’écheveau
De mes contes d’Antilles?
Les chimères battent le soir.
J’écoute le silence
Gonfler le temps qui meurt.

Il va falloir
clore les fenêtres,
car il pénètre le temps mauvais
qui étreint sans cesse

Oiseau de ma mémoire,
Mon rêve bat tambour
Sur un air de brouillard
Mon maître-mot espoir
hante tous les dédales

Sur la mi-nuit de Mai
Les couvaisons de lunes
ont la chaleur bleutée
de nos rêves d’enfance

Il va falloir, je crois
dix mille aunes de ciel
pour te refaire, mon île
une pureté d’étoile

Marie-Ange Jolicœur
(dans
Terre de femmes de Bruno Doucey)

*choix de la lectrice de Cecil Higgs

Le fiancé de la maîtresse

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:39

Certains livres vieillissent mal. C’est le cas du roman destiné aux premiers lecteurs intitulé Le fiancé de la maîtresse. Et pourtant, le roman est amusant. Même, très amusant, avec cet amoureux qui ne cesse de téléphoner à sa dulcinée, maintenant qu’on vient d’installer une ligne téléphonique à l’école du village.

Or, justement, c’est là que ça ne va plus. Y a-t-il de nos jours des écoles en Europe et en Amérique du Nord qui n’ont pas le téléphone? J’en doute. Et j’imagine qu’un enfant de sept ans en doutera aussi. À moins qu’on insiste sur le fait que cette histoire se passe il y a quelques années ou dans une autre partie du monde. Peut-être que ça passera. Et tant mieux si c’est le cas. Le fiancé de la maîtresse est un roman qui fait sourire. Oh, peut-être pas la maîtresse qui trouve que son amoureux l’appelle bien trop souvent, mais tous les enfants de la classe par contre, lesquels s’empressent de lire ce que le fiancé envoie par télécopieur quand sa belle refuse de répondre au téléphone.

Au bord d’un des étangs

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 15:47

Au bord d’un des nombreux étangs du Jardin botanique, j’ai déniché des iris. Joie!

Le charme des pavots 2

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 11:12

Un charme dont je ne me lasse pas!

Ce que mots vous inspirent 702

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

L’amour, c’est un oiseau. Imprévisible, fantasque. Fragile aussi, et périssable. Et cet oiseau, pourtant, d’un seul battement d’ailes, allège nos existences de tout le poids de l’absurdité. (Louise Maheux-Forcier)

*toile de Blanche Augustine Camus