Lali

29 mai 2012

Poèmes chinois 7

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

À la suite du vent

Le vent clair — qu’est-ce?
Ce qu’il faut aimer sans devoir le nommer.
Son pas de prince foule les terres.
Herbes et arbres se plient à ses vœux.
Sa promenade s’allègre sans but.
Ma barque solitaire est conduite dans sa danse.
Au milieu du courant, allongé face au ciel,
Je salue son souffle qui court
Et lève ma coupe en offrande.
Quel délice de laisser ainsi ses pensées inoccupées!
Revenant par la rivière des deux vallées,
Les nuages reflètent sur l’eau la nuit scintillante.

Su Dongpo
(Nuages immobiles)

*choix de la lectrice de Francine Van Hove

D’où vient la musique?

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 20:17

Même si l’auteure a vendu 10 000 exemplaires de ce titre qui prétend expliquer les origines de la musique, je ne suis pas convaincue qu’il ait atteint son but, même si l’album est gentil et que les personnages le sont aussi, bien que l’histoire, quant à elle, demeure absolument et totalement improbable malgré la volonté de l’auteure de la rendre vraisemblable. Il est, à mon humble avis, trop facile de rendre inséparables le musicien du rez-de-chaussée et la petite fille du troisième étage qui a choisi de se taire alors qu’ils se connaissent sûrement, à tout le moins de vue.

De plus, qui laisserait partir sa petite fille avec un étranger tous les jours, même si c’est un vieux monsieur sympathique, pour qu’elle apprenne d’où viennent les sons, l’origine de certains instruments et le chant des oiseaux?

Si l’album avait annoncé ses véritables couleurs, à savoir une histoire d’amitié où il est question de musique et non pas un documentaire expliquant d’où vient la musique, et si cela avait été plus vraisemblable, peut-être pourrais-je vous conseiller l’album. Mais je ne peux le faire. Dommage.

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détails ici

Des tulipes sur ma route 14

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 16:02

Celles-ci photographiées sur l’avenue des Sapins et ce n’était pas les seules… Affaire à suivre, donc!

Vous prendrez bien du lilas?

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 10:59

Moi je ne m’en lasse pas! Mais hélas, je crois qu’il n’en a plus pour longtemps…

Ce que mots vous inspirent 676

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Un paysage est le fond du tableau de la vie humaine. (Bernardin de Saint-Pierre)

*toile de Diane Fraser

28 mai 2012

Poèmes chinois 6

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

En voyant l’océan

Par l’orient, du haut de la montagne Jieshi,
J’envisage l’océan infini.
Des eaux bouillonnantes inlassables
surgissent des pics abrupts et déchirés.
Des arbres y croissent en grappe
Et l’herbe riche forme ses tapis de sève.
Le vent d’automne soupire
Les hautes vagues barattent l’écume
Qu’elles jettent ensuite aux cimes des nues
Soleil et lune, en leur périple,
Semblent trouver là, naissance et repos.
Les étoiles en leur brillance constellée
Émergent de ses profondeurs marines.
Comme est grand mon ravissement!
Je le chante dans ces verts.

Zao Zao
(Nuages immobiles)

*choix de la lectrice d’Arkadi Soroka

Nul poisson où aller

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 20:00

Avec Nul poisson où aller, Marie-Francine Hébert aborde le sujet grave qu’est la guerre avec énormément de poésie. Pour ce faire, elle a choisi de mettre en parallèle la vie d’une petite fille et le contenu de son livre préféré qu’elle laisse derrière elle à l’heure du départ forcé.

La guerre n’est ni un sujet simple, ni un sujet facile. C’est de plus un sujet bouleversant autant pour les petits que pour les grands. Et pourtant, Marie-Francine Hébert sait faire du choc des soldats qui entrent chez soi de force, du fait de quitter sa maison dans les cinq minutes, de membres de la même famille séparés, d’une destination inconnue comme but du voyage, d’un regard qu’on reconnaît qui est passé à l’ennemi, du poisson qu’il faut sauver et de l’incertitude qui nous guette un album sans haine, sans accusation et sans procès, et dont la dominante est d’emblée la douceur, laquelle sera maintenue jusqu’à la dernière page.

Soutenu par les aquarelles empreintes de sobriété et de douceur, le texte de Marie-Francine Hébert est peut-être un de ses plus forts tant il touche et atteint. Destiné aux jeunes, Nul poisson où aller demeure un album pour lecteurs avertis à cause de son sujet et constitue une porte d’entrée à qui voudra échanger en classe ou ailleurs sur ce sujet qui sera toujours d’actualité.

Je prendrais bien leur place!

Filed under: Scènes livresques,Signé Armando,Vos traces — Lali @ 15:55

Mais pour cela, il me faudrait être en Algarve, comme c’est le cas d’Armando, qui entame sa dernière semaine de vacances…

À 50 km de Poitiers

Filed under: Scènes livresques,Signé Lilas,Vos traces — Lali @ 10:33

C’est là que vous trouverez Montmorillon, une cité consacrée à l’écrit, qui n’est pas sans rappeler Redu en Belgique, que Lilas a choisi de nous faire découvrir en quelques clichés autant chez elle que chez moi. Puisse cette petite expédition dans la région Poitou-Charentes qu’a quittée mon ancêtre pour la Nouvelle-France il y a plus de trois siècles et demi vous faire rêver! Et tous mes remerciements à Lilas pour cette magnifique série!

Ce que mots vous inspirent 675

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

L’espoir est omnivore : qu’on lui refuse la nourriture qu’il attend et il se contentera d’une autre, pourvu qu’elle l’aide à survivre. (Jean-Christophe Rufin)

*toile de Joyce Haddon

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