
J’aurais dû être plus vigilante sur ce coup et ne pas me laisser charmer par le quatrième de couverture. J’aurais dû prendre note que le livre est publié aux Presses de la Cité (où on ne trouve pas vraiment de grande littérature) plutôt que de retenir le mot Portugal, car c’est la destination choisie par Juliette, 36 ans, qui plaque tout, sa belle maison, son mari et ses enfants sur un coup de tête dans l’intention de s’éclater comme elle ne l’a jamais fait dans sa vie.
Si je me suis laissée gagner par l’humour des premières pages, et je l’avoue, car je suis en général bon public, ça n’a pas été le cas du reste du roman où s’enchaînent clichés et lieux communs en telle quantité que le roman signé Helen van Rojen n’est plus que ça. Clichés, clichés et encore clichés.
On aurait pu imaginer que la journaliste néerlandaise ayant choisi de vivre au Portugal avec sa famille apprécie le pays où elle vit. Mais elle fait de l’Algarve et des Portugais une caricature grossière qui nous ferait plutôt croire qu’elle a ce pays en horreur.
Bref, Et surtout, ne cherchez pas à me joindre! est un mauvais roman, auquel nul ne pourra trouver quelque intérêt. Sauf s’il est habitué à genre de littérature que je trouve bonne à jeter. La vie est trop courte pour lire de mauvais livres.