Lali

11 mai 2012

Voix de la Méditerranée 21

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Perdons-nous plus loin, plus loin encore,
dans les collines aux pierres de bronze,
dans les montagnes noires de septembre,
et leurs vallons où
bientôt les peupliers vont lever leurs brasiers.

Perdons-nous ou laisse-moi me perdre
en toi, ou peut-être derrière les murets,
de bronze aussi,
de ce tout petit jardin.
Derrière je vois un noyer
et à son ombre nous pourrions trouver
ta paix et la mienne.

Emmène-moi, amène-moi, ou perds-moi
dans cet amer et doux pays qui est le nôtre,
mais en ce crépuscule d’été moribond
ne me chasse pas du labyrinthe sans issue
de tes yeux.

Antonio Colinas
(dans Les poètes de la Méditerranée)

*choix de la lectrice de Michael Mao

Sur mon chemin d’errance

en réponse à un poème d’Olivier

Sur mon chemin d’errance
Chercher les mots
Peut-être les trouver
Et les lancer à la mer

(février 2012)

*toile de Joseo Garcia Millan

La quatorzième valse

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:23

Le rythme de La quatorzième valse de Jean Tubeuf est lent, très lent. C’est peut-être la raison pour laquelle j’ai eu tant de mal avec ce roman et pourquoi j’ai mis tant de temps à le finir, car il me tombait des mains. Et pourtant, je savais que c’était un beau roman. Mais je ne suis jamais parvenue à me laisser gagner par le personnage, sa maladie, ses angoisses, ou son regard sur la musique. Peut-être à cause du ton. Ou du fait que le pianiste narrateur ne sait pas nous faire partager ce qu’il vit, à moins qu’il n’y tienne pas et que cette distance qu’il établit, cette barrière pour tout dire, ne soit volontaire.

Le tout est un livre bien écrit, où les pièces musicales sont mieux décrites que les émotions, où Bach fait figure de Dieu, où le génie de Mozart n’est pas en reste, pas plus que celui de Chopin. Les trois compositeurs qu’il met à l’honneur sur ce qui sera au programme de son dernier concert à Besançon, lequel lui prendra ses dernières forces, mais auquel il s’efforce d’être présent. Parce qu’il y a peut-être dans la salle quatre personnes importantes.

Inspiré par la vie du pianiste Dinu Lipatti, décédé à Genève en 1950, le roman d’André Tubeuf m’a paru extrêmement long. Il ne fait pourtant que 154 pages.

Je suis peut-être passée à côté de quelque chose. Je laisse donc soin à d’autres d’apprécier ce livre qui m’a laissée froide. Une pianiste de mes connaissances a trouvé de nombreuses qualités à ce roman en demi-teintes, qui m’a semblé sans enthousiasme et cérébral. Je vous invite à la lire.

challenge-des-notes-et-des-mots-4.jpg
détails ici

Des tulipes sur ma route 3

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 15:52

Et des fleurs qui n’en sont pas!

Lire sur la plage

Filed under: Scènes livresques,Signé Armando,Vos traces — Lali @ 10:55

En Algarve, sous le regard d’Armando qui a un faible pour les lectrices… et qui l’assume.

Ce que mots vous inspirent 664

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Il te reste longtemps à vivre : ne fais que ce dont tu seras fier de te souvenir quand tu seras vieux. (Proverbe shinka)

*toile de Lila Cabot Perry