Lali

15 novembre 2011

Le jour qui s’attarde 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Comment lire un visage,
le regard appuyé
aux premières heures?

Les cils
déguisent à peine
nos fautes.

Christophe Condello, Le jour qui s’attarde

*choix de la lectrice de Berthe Bouvier

Sur fond de Première guerre mondiale

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:41

Si le quatrième de couverture avait annoncé d’emblée que le narrateur, fasciné par des carnets laissés par un grand-oncle fortement marqué par ce qu’il a vu lors de la Première guerre mondiale, serait aux prises avec des bêtes immondes et sanguinaires, il n’est pas dit que j’aurais eu l’idée de lire ce livre. La littérature fantastique n’est en effet pas ma tasse de thé.

Le roman d’Elie Hanson n’est pas mauvais, loin de là. Il est habilement construit et met en scène des personnages comme des situations plausibles, où s’entrecoupent le passé et le présent. En effet, le jeune romancier a choisi de nous livrer en parallèle le contenu des carnets d’Henri et écrits à peu près au jour le jour au cours de son séjour en France comme militaire, et l’enquête menée par Alain sur les pas de son aïeul, à partir des indices glanés au fil des pages des carnets. Cela ajoute à l’efficacité de ce roman qui est un véritable roman d’atmosphère où la peur grandissante agit comme élément principal.

Un psychiatre étrange qui a pour adjointe une jeune femme au comportement erratique, un conférencier qui avance des faits qui dépassent l’entendement, voilà les personnages croisés par Alain au cours de son enquête. Notamment dans une abbaye auquel on ne peut accéder en totalité, des souterrains gardés par des sbires redoutables et un château abritant un monstre sanguinaire.

Le résultat est un roman qui plaira sans doute aux adolescents fervents de littérature fantastique. Ceux qui, comme moi, préfèrent l’histoire aux monstres seront déçus et reprocheront à l’éditeur de ne pas avoir mentionné qu’il s’agissait non pas d’un roman historique, mais d’un roman mettant en scène monstres et autres gargouilles avides de régner sur l’univers.

Il n’en reste pas moins qu’Elie Hanson sait écrire, qu’il sait mener une histoire et qu’il a le sens du rythme, des qualités nécessaires pour se tailler une place dans le monde de la littérature.

Texte publié dans

Titre pour le Défi Premier Roman

Quand Anne-Sophie Mutter s’amuse

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 14:29

Le critique musical britannique Edward Greenfield avait affirmé, lors de la sortie de l’album Carmen-Fantasie en 1999, qu’il avait « rarement eu l’occasion d’entendre Anne-Sophie Mutter jouer avec autant de liberté et de chaleur » que dans cet album qui met à l’honneur les compositeurs Gabriel Fauré, Maurice Ravel, Giuseppe Tartini, Jules Massenet, Henryk Wieniawski et Pablo De Sarasate, ce dernier six fois plutôt qu’une.

Et parce que cet album m’a séduite et qu’il est le parfait antidote pour les journées grises qui s’annoncent à mesure que nous avançons vers l’hiver, il me vient l’envie de vous offrir Tzigane de Maurice Ravel où Anne-Sophie Mutter, accompagnée de l’Orchestre philharmonique de Vienne dirigé par James Levine, est tout simplement brillante.

Un peu de jaune

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 10:21

Bien que certains arbres soient dégarnis, d’autres, plus résistants, semblent tenir le coup. Pour mon plus grand plaisir.

Ce que mots vous inspirent 536

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément. (Albert Einstein)

*toile de Joseph Siffred Duplessis