Lali

1 novembre 2011

Les vers de Geneviève 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

La lectrice peinte par l’artiste espagnol Antoni Vila Arrufat appréciant les artistes qui ont de nombreuses cordes à leur arc a, sans aucune hésitation, ouvert Tout bas très fort de la polyvalente Geneviève Letarte, recueil paru en 2004, après quatre romans. Et dont voici un premier extrait :

Aimer quelqu’un

Aimer quelqu’un
Est-ce être passionné avant tout
Par l’histoire de l’autre
Ou par sa chair?

Est-ce l’amour de la chair
Qui donne envie
De connaître l’histoire
Ou bien est-ce l’histoire de l’autre
Qui nous donne envie
De sa chair?

Le temps des mots à voix basse

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:26

Le temps des mots à voix basse de l’écrivaine suisse Anne-Lise Grobéty, qui a reçu nombre de prix au cours de sa carrière entamée en 1968 par Pour mourir en février, est destinée aux ados et aux jeunes adultes. Mais il touchera quiconque parcourra ce court récit dense et poétique mettant en scène Oscar, son meilleur ami, et leurs pères, lesquels sont amis depuis toujours, et dont l’action se déroule en Allemagne pendant la Seconde guerre mondiale.

Il est question de la cruauté et de la folie des hommes, lesquelles ont assombri la vie des protagonistes, qui ne comprennent plus rien à la société dans laquelle ils vivent et qui pousseront la famille d’Oscar à fuir pour échapper au sort qui lui est destiné. Non sans faire un choix déchirant et en abandonnant derrière elle son bien le plus précieux, dont je ne dirai rien de plus. Un choix qui changera la vie de tous les êtres sur lesquels celui-ci a des répercussions.

Il s’agit aussi d’amitié, d’amitié totale, inébranlable, entre les aînés comme entre les plus jeunes. Et tout cela avec un ton poétique qui donne à la gravité du sujet la beauté qui rend certains livres inoubliables. C’est le cas du livre d’Anne-Lise Grobéty à classer aux côtés de L’ami retrouvé et du Garçon en pyjama rayé.

Devant l’hôpital

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 15:17

Les couleurs étaient si belles que je n’ai pas pu résister à la tentation de les photographier.

5500 kilomètres les séparent

Lui, à Bruxelles, photographié par Armando. Elle, au Jardin botanique de Montréal, que j’ai prise en photo.

5500 km les séparent. Et pourtant, le temps de ce billet, les voilà réunis. Et si, par le plus curieux des hasards, ils lisaient le même livre?

Ce que mots vous inspirent 526

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Tout objet aimé est le centre d’un paradis. [Novalis]

*toile de Carmelo de Arzadun

Bonjour novembre!

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 6:25

Ne perds pas tout de suite tes couleurs!