Lali

29 mars 2011

Quelques jours avec Ungaretti 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Quel cri

Par les soirs de l’été
Te répandant surprise
Lune lente, fantôme quotidien
Du triste, du dernier soleil
Quel cri réveilles-tu?

Lune allusive tu t’avances imprudente
Parmi le beau sommeil troubler la terre
Qui s’est tournée sous ta caresse
Avec délire mélancolique vers l’absent,
Et qui pleure, la mère,
Parce qu’un jour ile ne restera pas même
D’elle et de lui un manteau labile de lune.

Giuseppe Ungaretti, Vie d’un homme

*choix de la lectrice de Giuseppe Di Mauro à propos duquel on ne trouve rien

Les avertissements de l’auteur

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:47

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Si pour être en mesure d’apprécier un livre il est nécessaire de lire tout ce qui précède le premier chapitre et que l’auteur a préparé, à savoir une table des matières à l’intention des lecteurs pour qu’ils s’y retrouvent, un tableau indiquant les relations entre les divers personnages avec une pléiade de flèches et un guide pour comprendre les personnages, où est le plaisir de la découverte?

Décidément, en ce qui concerne Autres électricités, tous les préparatifs et mise en garde lus, j’ai décidé de ne pas aller plus loin malgré un quatrième de couverture bien invitant. La lecture ne doit pas être un pensum.

Les ensortilèges de James Ensor

Filed under: Sur grand écran ou sur scène — Lali @ 15:44

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Il y a près de six ans, je m’étais rendue à Ostende afin de visiter le musée consacré à James Ensor. Or, il était fermé, comme je vous l’ai raconté ici. Depuis, mon intérêt pour le peintre n’a fait qu’augmenter si bien que je ne pouvais rater Les ensortilèges de James Ensor, un documentaire signé Nora Philippe et Armaud de Mezamat, présenté dans le cadre du Festival international du film sur l’art.

Et quelle réussite que ce film qui fait le tour de l’œuvre du peintre ostendais dont la maison a été transformée en musée tout en nous donnant les repères biographiques et contextuels pour bien comprendre sa démarche qui en est une qui se démarque de celles de ses contemporains.

Ses tableaux, fortement imprégnés par le décor dans lequel il a grandi, sa mère tenant un magasin de souvenirs où on trouvait entre autres des masques de carnaval, révèlent une imagination en constante fusion. Précurseur du fauvisme, il n’hésitera pas à peindre le grotesque des choses ni à se mettre en scène dans certains tableaux, notamment L’entrée du Christ à Bruxelles.

James Ensor a laissé derrière lui des toiles remarquables et s’il a, à partir d’une certaine époque, fait bande à part, s’éloignant de ses amis et de ses maîtres, ce fut pour mieux se réaliser en créant un univers loin de ceux des autres, un univers qui allait inspirer le surréalisme.

Pour Maïté

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 12:07

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Parce qu’elle a consacré une série de billets magnifiques à Sanguinet (dans les Landes), c’est à Maïté que je dédie ces photos de la rue Sanguinet (en plein Quartier latin de Montréal) tout en vous invitant à aller la visiter.

Un printemps de toutes les couleurs

Filed under: Vos traces — Lali @ 9:57

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Mais où ça? Mais chez Lou! Dans le Tarn, pour ne rien vous cacher… Et dire qu’à Montréal il n’y a pas le soupçon de l’ombre de la perspective d’une éventuelle pousse quelconque…

Ce que mots vous inspirent 371

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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Il y aura toujours deux mondes soumis aux spéculations des philosophes : celui de leur imagination, où tout est vraisemblable et rien n’est vrai, et celui de la nature où tout est vrai sans que rien paraisse vraisemblable. (Antoine de Rivarol)

*toile d’Alfred Guillou