Élégie à la reine de cœur 2
silence de feu
sur ton flanc
l’instant
de la vie reconstruite
attisée à neuf
pour la puissante flambée
éternelle
René Lord, Élégie à la reine de cœur
*choix de la lectrice de Fran Zainal
silence de feu
sur ton flanc
l’instant
de la vie reconstruite
attisée à neuf
pour la puissante flambée
éternelle
René Lord, Élégie à la reine de cœur
*choix de la lectrice de Fran Zainal
Doeschka Meijsing a grandi à Haarlem, près d’Amsterdam, où ont notamment vécu les peintres Frans Hals et Bartholomeus van der Helst et où est né l’écrivain néerlandais Harry Mulisch. Ville dont je conserve des souvenirs inaltérables malgré les 25 ans qui me séparent de mon séjour là-bas.
Entre 1974 et 2008 ont paru 19 titres de cette écrivaine, essentiellement des recueils de nouvelles dont — hélas — seulement deux ont été traduits en français, L’ours et le chasseur et 100 % chimique.
Et quel bijou que ce 100 % chimique dans lequel l’auteure relate l’histoire des femmes de sa famille, de son arrière-grand-mère jusqu’à elle. Oui, un bijou, vous dis-je, et rien de moins. Avec des personnages colorés, des femmes volontaires, des anecdotes savoureuses, des événements historiques, et beaucoup de tendresse et d’humour. Un récit qui ne suit pas la courbe du temps, qui virevolte dans tous les sens, poursuivant là le fil d’un souvenir ou une image qu’elle croyait enfouie et qui jaillit de sa mémoire. Un récit qui devrait enchanter ceux et celles qui aiment qu’on leur raconte des histoires qui s’entremêlent à l’Histoire elle-même.
Un joli parcours que celui préparé par Chantal afin de nous faire découvrir Locronan dont d’autres images vous attendent ici.
Rire un peu ferait-il du bien aux personnages peints par Vladimir Egorovich Makovsky? Alors, j’ai exactement ce qu’il leur faut! Fou rire garanti s’ils lisent ce billet!
Question de faire des découvertes, de croiser quelques lecteurs et peut-être même Armando qui n’est jamais bien loin…
On n’a aucun détail sur celle qui est en train d’écrire, sinon qu’elle a été peinte au 18e siècle par un artiste de l’école française. Cependant, je ne serais pas surprise qu’elle se soit laissée séduire par la toile de la semaine offerte par Arthenice et qu’elle ait décidé de déposer quelques mots sur celle-ci à l’instar de quelques-uns d’entre vous. Vous n’avez pas oublié, n’est-ce pas?
Étirer le temps tandis que dehors l’hiver tisse sa toile emmaillotant les cris joyeux des enfants déjà en plein match de hockey à trois contre un juste devant la maison. Étirer les minutes le temps d’un autre bol de café, de quelques pages, de quelques mesures. Tout le reste peut attendre quand le bonheur est là, à ma table.
*toile de Ron Thomson