Au pays des poètes russes 6
C’est la lectrice du peintre Jonas Holman qui a ouvert ce soir l’Anthologie de la poésie russe. Très rapidement, elle s’est arrêtée sur ces vers de Nicolas Nekrassov :
La coupe est pleine à déborder
Nous étouffons sans liberté,
Sans joie… La nuit n’a pas de fin…
Ah! Que l’orage éclate enfin!
Qu’il soulève les mers profondes!
Sur les champs, qu’il siffle, qu’il gronde!
Et cette coupe trop amère,
Ah! qu’il la vide tout entière!