l’encre de ton amour
le temps peut couler sur ma peau
il peut même se faire pluie
il n’effacera jamais
l’encre de ton amour
(avril 2010)
*toile de Manuel Vasquez Aleman
le temps peut couler sur ma peau
il peut même se faire pluie
il n’effacera jamais
l’encre de ton amour
(avril 2010)
*toile de Manuel Vasquez Aleman
Elle est venue avec les rythmes du son Pérou natal illuminer le ciel de Montréal samedi dernier, accompagnée de trois musiciens tous exceptionnels et complices de cette artiste exceptionnelle qu’est Susana Baca, qui est grâce et gentillesse. Qui raconte tout en douceur et lentement pour ceux dont l’espagnol n’est pas la langue maternelle chacune de ses chansons, sur lesquelles elle danse, visiblement heureuse d’un bonheur qui devient contagieux.
Une grande dame de la chanson. Toute simple, généreuse, chaleureuse. De celles qui se donnent et donnent à la musique ses lettres de noblesse.
En plus des chansons qui ont fait sa renommée et qui ont fait vibrer L’Astral, elle a magnifiquement interprété Les feuilles mortes dans un français chantant et sensuel.
Ce qui me donne envie de vous offrir son Lundero, un des moments inoubliables de cette soirée.
La sculpture de la reine Victoria vous regardera faire, tout comme ceux qui jailliront de la sortie de la station de métro Square Victoria — une entrée signée Hector Guimard et offerte par la ville de Paris lors de l’inauguration du métro montréalais. Même les sculptures de l’artiste chinois Ju Ming dédiées au tai-chi tourneront peut-être la tête vers vous. Mais comme c’est le temps ou jamais d’esquisser quelques pas de danse en public au square Victoria, pourquoi ne pas essayer? Tous les détails sur cet événement ici.
Et si je proposais à la lectrice du peintre italien Armando Spadini d’entrer dans une photo?
Elle était si absorbée par son document qu’elle n’a pas vu qu’Armando lui tournait autour… Aurait-elle souri si ça avait été le cas?
C’est lors de vacances en Charente que Lilas a trouvé un vieux manège, si bien décoré qu’elle a eu envie de l’offrir aux amis du pays de Lali. De haut en bas, vous pouvez ainsi découvrir Talmont, La Rochelle, le transbordeur et le pont de l’île de Ré, tout en chantant en compagnie d’Étienne Daho, si ça vous tente!
Une fois de plus, une lectrice a parcouru le recueil de Mallarmé. Celle de l’artiste Michel Delbos, qui a choisi ces vers pour vous après avoir longuement hésité entre quelques textes :
Ô, si chère de loin…
Ô si chère de loin et proche et blanche, si
Délicieusement toi, Mary, que je songe
À quelque baume rare émané par mensonge
Sur aucun bouquetier de cristal obscurci
Le sais-tu, oui! pour moi voici des ans, voici
Toujours que ton sourire éblouissant prolonge
La même rose avec son bel été qui plonge
Dans autrefois et puis dans le futur aussi.
Mon cœur qui dans les nuits parfois cherche à s’entendre
Ou de quel dernier mot t’appeler le plus tendre
S’exalte en celui rien que chuchoté de sœur
N’étant, très grand trésor et tête si petite,
Que tu m’enseignes bien toute une autre douceur
Tout bas par le baiser seul dans tes cheveux dite.
Qui aime le café, les cafés et qu’on lui raconte l’Histoire et des histoires ne pourra qu’aimer Café de Michel Braudeau qui relate à la fois la découverte de cet or noir dont je ne peux me passer et les lieux où on le buvait, où on le boit toujours, de six villes européennes, à savoir Venise, Madrid, Vienne, Barcelone, Prague et Paris.
Cette anthologie, qui regroupe des articles publiés en juillet 2006 dans Le Monde, est aussi savoureuse que le breuvage lui-même. Anecdotes, citations, contexte historique, décors, tout est là pour vous donner envie d’entrer dans un café pour y poursuivre votre lecture ou de vous en préparer un si vous êtes chez vous.
Celui dont Talleyrand disait qu’il était « noir comme le diable, chaud comme l’enfer, pur comme un ange, doux comme l’amour » est largement raconté dans ce recueil qui rend hommage à tous les intellectuels, artistes et littéraires qui ont animé ces lieux où on le buvait.
Un petit bijou pour tous les amateurs de café et de cafés. Dont je suis.
Chut! Il ne faut pas déranger Denise. Elle est entrée ici et on ne l’a plus revue… Serait-ce vraiment le pays des rêves?