Les mots de Francis D. 1
Comme d’autres qui viendront après, comme moi, la lectrice de Giuseppe Zanazio a laissé les mots de Francis Dannemark glisser sur sa peau. Tous lui racontaient un moment, tous lui livraient une impression fugitive. Et voici ce qu’elle a choisi pour nous :
C’est parfois du temps qu’il s’agit, temps qui passe, brouillard brouillant les cartes.
(Passent, toujours plus lointains, des cargos que la nuit éclipse.)
Quelqu’un s’agite dans son sommeil, quelqu’un veille. Il n’aurait pas dû bouger, parler, les paroles laissent des traces, font des ricochets dans la mémoire.
Ces indices : accepter la nécessité d’oublier aussi bien que le désir de savoir.