Encore une page, juste une
Encore une page, juste une, se dit le lecteur de Jonathan Richardson. Juste une, une seule. Pas plus. Et il ira, comme dans une chanson de Montand, se coucher près d’elle :
Coucher avec elle
Pour le sommeil, côte à côte
Pour les rêves parallèles
Pour la double respiration
Coucher avec elle
Pour l’ombre unique et surprenante
Pour la même chaleur
Pour la même solitude
Coucher avec elle
Pour l’aurore partagée
Pour le minuit identique
Pour les mêmes fantômes