Lali

26 octobre 2007

Je le connais tellement

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:30

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Peut-être se lèvera-t-il au cœur de la nuit. Parce qu’épuisé de tourner d’un côté puis de l’autre. Parce que fatigué de ruminer toujours les mêmes questions. Parce que les blessures, les déceptions, les doutes, tous ces empêche-bonheur. Peut-être ouvrira-t-il un magazine ou un journal pour chasser de son esprit toutes ces idées.

Je connais tellement le lecteur d’Alex White. Je le connais tellement que je sais qu’il écoutera peut-être de la musique. Je le connais tellement que je sais que ce n’est pas un lecteur, mais deux lecteurs qui se cachent dans la peau de celui-ci.

Travail d’artiste

Filed under: Vos traces — Lali @ 22:08

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Une artiste a laissé des traces à la fenêtre de Cath. De biens jolies traces. Qui ont séduit Jody, Cath et Jean-Marc. Et Lali.

Voici l’artiste assoiffée :

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Merveilleuse Stacey Kent

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 21:19

stacey kent

I wish I could go travelling again chante Stacey Kent, sur Breakfast On The Morning Tram, que m’a offert Armando. Et bien d’autres jolies chansons. Mais j’ai un faible pour celle-ci. Un si gros faible que c’est toujours à elle que je reviens. Comme si cette chanson m’était personnellement adressée.

Merveilleuse Stacey Kent. À la voix délicieuse et à qui evene.fr consacre une jolie entrevue intitulée La mélancolie du bonheur. À lire, absolument.

La lectrice au bouquet de fleurs

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 18:32

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Son regard va du bouquet de fleurs au livre. Peut-être avait-elle comme moi l’unique habitude du second, ne sachant pas ce que c’était que de recevoir des fleurs? Peut-être. Pourtant, elles sont si rares celles de mon âge à n’avoir reçu que des fleurs en tissu un jour – pour ne pas qu’elles périssent – et pas des vraies… Mais qui sait, la lectrice d’André Fougeron est peut-être ma jumelle. Et si oui, elle est terriblement heureuse.

La connaissance des choses

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 17:43

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Assise devant son livre, la lectrice de Kathryn Damon-Dawson ne rêve plus. Du moins, pas comme avant. On ne rêve pas de choses qu’on ne connaît pas de la même manière qu’on rêve de celles qu’on a connues et qui nous manquent. La connaissance des choses fait toute la différence. Sitôt que la réalité prend le pas sur l’imaginaire, la saveur des traces laissées entre en jeu.

Il n’y a plus de futur aux verbes. Il y a d’abord le présent. Et puis après, le passé. Parce que de l’inconnu, on est passé au connu.

Et puis oui, existe encore le futur. Pas tout à fait le même. Mais un autre. Un futur lié à une nouvelle réalité qui n’est plus du ressort du rêve. Un futur basé sur l’espoir de revivre le maintenant connu.

Une nuit pas si lointaine

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 13:49

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Le bonheur ne se définit pas par un grand calme, mais plutôt par la sensation d’être terriblement vivant. [Tara Depré]

Elle se souvient de tout. Du lieu, du moment, du pourquoi. Elle se souvient qu’il se sentait terriblement vivant à cette époque. Pas si lointaine. Celle où il disait Je n’ai été parfaitement heureux qu’avec toi. Et la lectrice de William Worcester Churchill regarde le ciel et se demande s’il a souvenir de cette phrase. Une nuit. Pas si lointaine. Elle sait qu’aujourd’hui c’est elle qui prononcerait ces mots.

La couleur du ciel

Filed under: Vos traces — Lali @ 13:20

ciel de denise

Était-il encore ainsi il y a quelques heures le ciel des alentours de Genève? Pareil à ce qu’il était il y a deux semaines alors que Denise s’émerveillait? A-t-il changé depuis?

Le ciel aura toujours la couleur des yeux de celui ou celle qui le regarde.

Ciel splendide

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 13:15

fin de jour

Et peut-être que dans quelques minutes le ciel se fera splendide sur Bruxelles, comme il l’était il y a quelques semaines, alors qu’Armando le regardait comme il le regarde tous les jours. Et peut-être qu’il sourira. Un peu. Parce que le ciel ne cessera jamais de l’étonner.

Vient un jour

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 13:08

k_jones

Vient un jour où on regarde son univers. Celui qu’on croyait immuable. Celui qui nous réconfortait avec ses repères, ses habitudes. Et plus rien n’est pareil. Et tout a bougé l’espace d’un instant. Les livres sont tombés par terre. Les feuilles sur le bureau se sont éparpillées. La musique s’est tue pour laisser place au vide. Et on se demande comment les choses arrivent. Pourquoi elles en arrivent là. Pourquoi il a fallu aller au bout de soi ainsi. Jusqu’à se rendre malade. Jusqu’à cette souffrance qui barre la poitrine et empêche de respirer. Mais on n’a pas les réponses. On sait seulement que plus rien ne sera comme avant.

Vient un jour où on regarde son univers. Les livres sur le sol. Et on se dit que tout ça n’est pas en vain. Parce qu’une phrase de Jean Royer : Chaque voyage est le rêve d’une nouvelle naissance. Et comme la lectrice de Katherine Jones, on reste là, les yeux rivés sur la phrase. C’est le début du voyage à l’intérieur de soi.

Je l’imagine ainsi

Filed under: Couleurs et textures,Petits plaisirs — Lali @ 8:53

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Je l’imagine, ouvrant les livres, fouillant, fouinant, cherchant les mots pour accompagner ses photos. Peut-être comme le fait la lectrice de Willam Merritt Chase. Oui, j’imagine ainsi mon amie Géraldine. Les livres épars autour d’elle pour construire Aquareve, son nouveau blog si poétique qui complète son Lilalilas, sous le signe des fleurs.

Et je sais une chose. Elle est heureuse dans son petit monde où quelques-uns entrent parfois. Sur la pointe des pieds. En douceur.

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