Lali

4 octobre 2007

Même

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:09

severn 1

Elle relit les mots qu’il a écrits. Émue. Le cœur cognant très fort dans sa poitrine.

La lectrice de Joseph Severn rêve. Elle ne sait peut-être pas que son amoureux de poète a copié un bout d’une chanson interprétée par Noëlle Cordier. Et peu importe. Puisqu’elle est heureuse. Puisqu’elle rêve en relisant ces mots :


Même si je n’ai plus de voix pour t’appeler
J’aurai encore mes mains pour te chercher
Et si je n’ai plus de mains pour te guider
J’aurai toujours mon cœur pour te garder

Même si je n’ai plus mes yeux pour voir l’azur
J’aurai toujours mon cœur pour l’aventure
Mais si je n’ai plus de cœur je n’ai plus rien
Car il est le seul appui dont j’ai besoin

Comme j’aime ce pays qui est le mien

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 22:57

mancino

Comme j’aime ce pays qui est le mien. Celui des livres qu’on ouvre au hasard. Celui des mots qui volent au vent, se posant parfois là, dans l’imaginaire de celui ou celle qui les lit. Celui des toiles que je ne cesse de traquer. Celui des notes de musique qui rythment mon silence. Celui des fleurs sur ma route, sur les vôtres.

Comme j’aime ce pays qui est le mien. Lieu de rencontres. Lieu d’échange. Lieu de partage. Lieu de mots et d’images.

Comme j’aime ce pays qui est le mien et que j’imagine à la ressemblance d’une toile de Mariagranza Mancino.

Les mots tracés d’une main maladroite

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 22:28

jethompson

La lectrice de John Edward Thompson a décacheté l’enveloppe, parcouru les mots tracés d’une main maladroite parce qu’émue.

Et lui est peut-être venu à l’esprit en la lisant cet extrait de Bonheur de Louise Dupré :

La lettre. Je l’imagine tremblement, l’idée même d’un devenir dans le risque. Il se pourrait que les mots signifient plus qu’ils ne le devraient, plus qu’on le voudrait, la main lourde de ce qu’elle détruit à mesure qu’elle trace, de ce qu’elle dévoile dans ses contours, les mots dégagés de leur belle cohérence, tracer pour tracer, pour la beauté de la posture, l’élégance d’un b ou le malheur du k, simplement parce que l’acte éclaire ce que l’amour n’a pas donné. On peut imaginer dans ce bonjour comment vas-tu une intention précise, le souhait de se voir répondre et toi, le feutré de la conversation, une certaine pudeur peut-être.

Pour illuminer le regard d’une lectrice

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 18:41

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Il fait beau comme en été. Si bien que la petite lectrice de Debra Yaun sorti son linge d’été pour s’installer dehors pour lire.

J’aurais envie de voir le titre du livre, de savoir si c’est un de ces livres à la mode sur fond quelque peu fantastique, si ce n’est pas plutôt un livre tiré de la bibliothèque de sa mère, ou tout simplement un livre emprunté à la bibliothèque à cause d’une jolie couverture. Il y a tellement de raisons pour choisir un livre. Pour choisir celui-là et pas un autre. Tout est bon pour illuminer le regard d’une lectrice, peu importe son âge.

La lectrice en son jardin

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:17

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Peut-être y a-t-il un peu de nous dans cette lectrice en son jardin peinte par Deborah Dorsey, car je la soupçonne de lever de temps à autre les yeux de son livre, comme nous, parce que quelque part une fleur se prépare à se faire belle. Et parce qu’il lui faudra retenir l’instant. L’appareil photos n’est sûrement pas loin.

Sous le signe des fleurs

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 8:00

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Et parce que c’est une journée sous le signe des fleurs qu’on offre en partage, une petite trace d’un jour d’août au jardin botanique.

Une rencontre

Filed under: Vos traces — Lali @ 7:58

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Pas loin de chez moi, France a retenu une rencontre. Et toujours cette idée de partager. Parce que, sûrement, l’amitié.

Duo

Filed under: Vos traces — Lali @ 7:55

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Ailleurs, le regard de Catherine s’est posé sur le duo. Avec tendresse. Presque amoureusement.

Dans la lumière de Bruxelles

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 7:51

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Elles étaient là. Sages. Dans la lumière de Bruxelles. Elles attendaient juste qu’Armando pose son regard sur elles.

Rose automnale

Filed under: Vos traces — Lali @ 7:41

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À Paris, une rose automnale s’est ouverte. Peut-être attendait-elle le passage de Reine pour étaler au grand jour ses atours. Et nous séduire.

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