Lali

9 septembre 2007

Trois-Rivières, capitale de la poésie

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 23:52

tr4

tr2

tr1

tr3

Si je n’avais pas eu envie d’un café bien serré sur la route de Québec, nous n’aurions peut-être pas vu Trois-Rivières et la poésie qui s’affiche sur ses murs. Nous n’aurions rien lu de ces mots évocateurs retenus en vitesse par l’appareil photos d’Armando tandis que le vent nous poussait ailleurs.

Une lumière inattendue

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:32

william henry hunt 2

La nuit arrive de plus en plus tôt. Comme chaque fois que l’automne pointe son nez, annonçant d’ores et déjà un hiver où les journées seront trop courtes, les nuit trop longues. Il lui faut allumer la lampe pour écrire à des heures où il y a si peu de temps encore elle voyait le ciel se teindre de rose sur ses pages.

L’écrivaine de William Henry Hunt est de toutes les saisons, trouvant son bonheur dans chacune d’elles, même si elle a une prédilection pour celle où le soleil se lève très tôt. Elle se réjouit des couleurs de l’automne, comme de la nature qui se réveille au printemps. Elle aime les matins d’hiver où le sol fait crouch crouch sous les pas et l’ensoleillement des jours d’été. Et même si elle aime plus que tout la lumière naturelle, elle aime celle de la lampe qui donne aux mots une lumière parfois inattendue.

Le poème d’Antonio Ramos Rosa

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:13

mhd1

Elle n’a pas choisi. La lectrice de Margret Hofheinz-Döring a laissé le livre s’ouvrir au hasard. Elle a laissé l’Anthologie de la poésie portugaise contemporaine la guider. Sans savoir que les mots du poète Antonio Ramos Rosa allaient répondre à une question qu’elle ne se posait pas en ces mots :

Je ne peux remettre l’amour

Je ne peux remettre l’amour à un autre siècle
je ne peux pas
même si le cri s’étrangle dans ma gorge
même si la haine éclate crépite brûle
sous des montagnes grises
et des montagnes grises

Je ne peux ajourner cette étreinte
qui est une arme au double tranchant
d’amour et de haine

Je ne peux rien ajourner
même si la nuit pèse des siècles sur mes épaules
même si tarde l’aurore indécise
je ne peux remettre ma vie à un autre siècle
ni mon amour
ni mon cri de libération

Non je ne peux ajourner le cœur

Genève et ses vieux bouquins

Filed under: Scènes livresques,Vos traces — Lali @ 8:16

librairie1

librairie 2

Elle est là depuis longtemps. Peut-être même depuis la première publication de certains titres qu’elle propose. Il faudra demander à Denise, qui passait par là, les détails. Je sais seulement que je connais au moins deux personnes qui se plairaient dans un tel lieu. J’ai envie de leur souhaiter de pouvoir un jour y aller voir de plus près afin de palper ces vieux bouquins, comme on caresse un visage.

En vos mots 22

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

kelli_r

À quoi pense-t-il? Qu’a-t-il lu? Que lira-t-il? À vous de vous laisser inspirer par le lecteur de Kelli Rabideau, alors que la catégorie En vos mots continue sa route semaine après semaine.

Pour mon plaisir. Pour le vôtre aussi, je l’espère. Car j’aime les aventures qui durent, qui, à partir d’un détail, s’inscrivent, indélébiles.

Puisse ce lecteur vous donner envie de le raconter, en vos mots. Avec liberté, en rimes ou sous forme de nouvelle, au Je ou au Il, en chanson, si le cœur vous en dit. Il n’y aura jamais de règles ici.

À dimanche prochain, pour la suite!