Fébrile
C’est dans quelques heures que je validerai les 19 commentaires qu’a suscité la toile d’Isaac de Jouderville. Or, je me sens fébrile comme la lectrice d’Herman Richir à l’idée de partager tous ces textes si différents les uns des autres, ces impressions qui tiennent en une ligne ou deux, ces nouvelles ou autres textes de fiction.
Je suis heureuse que certains aient joué le jeu. Et en même temps, je suis dans la prochaine toile – que je m’applique à trouver depuis des heures – avec l’espoir qu’elle suscite autant de commentaires, sinon plus.
Un tel nombre de textes pour une idée un peu folle a de quoi réjouir les désabusés de la blogosphère. Il y a encore place pour de la créativité et du partage.
Du moins, l’éternelle optimiste et rassembleuse que je suis ne peut qu’en cette minute être heureuse de ce qui va se jouer dans quelques heures. Un jeu qui m’a fait me rappeler ces soirées d’improvisation poétique que j’animais il y a 20 ans où je glissais des titres des chansons ou des bouts de poèmes dans un chapeau. Quel bonheur après de partager ce que nous avions mis 5 à 10 minutes à écrire. Un jeu qui m’a fait me souvenir aussi des ateliers d’écriture que j’animais il y a presque dix ans et où le bonheur était – encore – le partage.
À dire vrai, je me demande si dans un tel état je vais être en mesure de dormir! Tant pis, il y a des toiles qui m’attendent et je les raconterai, jusqu’à ce que j’appuie sur accepter les 19 commentaires, moment que j’attends avec impatience, il va sans dire.