Lali

28 janvier 2007

Un peu de violoncelle

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 22:37

dupre

J’aime comment Jacqueline Dupré, violoncelliste dont la carrière a été interrompue par la sclérose en plaques, manie son archet, la fougue qu’elle met dans ses interprétations. J’aime celle qui me rappelle une Sophie Rolland interprétant les sonates pour piano et violoncelle de Beethoven en compagnie de Marc-André Hamelin à la salle Claude Champagne, il y a des années de cela.

Comme j’aime la beauté de l’instrument et tout ce qu’on peut en tirer. En fait, comme j’aime le violoncelle, tout court. Et comme j’aime Jacqueline Dupré, ce soir, comme souvent. C’est tout mon dos qui se tient droit comme se tient l’instrument sous l’archet. C’est tout mon dos qui est parcouru de frissons. Plaisir(s).

Quelques lectrices heureuses

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:51

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L’artiste Danielle Clément aime les lectrices pour les avoir peintes en si grand nombre. Toutes plus colorées les unes que les autres, elles portent en elles un élan de tendresse dans la naîveté du pinceau de l’artiste. Ce qui n’est pas pour déplaire. De plus, les couleurs, pour la plupart vives, font que celles-ci respirent le bonheur. On aurait presque envie de faire connaissance avec elles… Non ?

Paris for lovers

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 17:15

parisforlovers

Quel bonheur que ce CD que m’a fait découvrir Francine et où Blossom Dearie inteprète Tout doucement, tout doucement, avec son accent qui fait une partie de son charme. Où Les feuilles mortes restent immuables, quoique différentes quand c’est Laura Fygi qui interprète la chanson. Où c’est si bon quand Abbey Lincoln chante C’est si bon

Ajoutez à ces plaisirs Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Michel Legrand et autres. Vous rêverez…

Des piles rassurantes

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 12:03

piledelivresdenispesnot

Il y en a partout et j’ai beau déplacer, classer et reclasser, les piles se refont toutes seules. Bon, il est vrai que je ne range pas au fur et à mesure ce que je vais glaner ici et là au fil des rayons. Oui, j’admets que les piles à la manière de celle de Denis Pesnot ont quelque chose qui me plaît, ou peut-être même me rassure. C’est comme une certitude qu’il y aura toujours de quoi me nourrir intellectuellement. Que je ne manquerai jamais de rien. Que tout est à portée de main.

Et où que j’aille, la première chose que je remarque, c’est la présence ou non de livres. J’aime qu’il y en ait partout, que certains soient en piles au sol, qu’il y en ait près du lit, sur la table à café, partout je vous dis. Autant, une profusion de bouquins m’attire, autant une foule me rebute. Il est vrai que bien des livres m’ont davantage parlé ou inspirée que bien des gens. Mais ce serait là un autre débat.

Et ce midi, alors que je me dis pour la énième fois depuis le début de la semaine qu’il est plus qu’urgentissime que je range mon bureau, je regarde mes piles au lieu de bouger. Et je suis bien.

Une lectrice peut-être insomniaque

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 0:41

lorenzo_albino

La lectrice d’Albino Lorenzo sera-t-elle à même de dormir cette nuit ou si cela lui sera impossible comme bien des nuits ? Cherchera-t-elle dans les livres de quoi la nourrir suffisamment pour qu’elle pose enfin la tête sur l’oreiller et qu’ainsi elle puisse dormir quelques heures ?

Je parle d’elle, mais je parle de moi alors que je vais difficilement trouver le sommeil cette nuit ou peut-être ne pas dormir du tout, comme ça m’arrive de plus en plus. Comme s’il devenait de plus en plus difficile de me mettre à off. Comme si quelques heures de sommeil étaient des heures où je ne vivais pas. Et pourtant, je sais bien que le sommeil peut être réparateur. Et je sais bien qu’à ne pas dormir, je vais finir par me brûler. Mais je n’ai jamais beaucoup dormi. Alors un peu moins ne devrait pas trop changer les choses.

La seule différence est qu’avec les années les heures d’insomnie passées en compagnie d’un livre se sont muées en des heures à écrire, entrelardées d’heures de lecture. Car écrire a pris de plus en plus de place. Probablement parce que c’est devenu plus fort que tout. Et qu’il ne sert à rien de me battre avec moi-même.