Lali

24 janvier 2007

Et si la vie ne suffisait pas ?

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:37

cgg

La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas.
[ Fernando Pessoa ]

Est-ce parce que la vie ne les comble pas suffisamment que certaines lectrices, comme celle de Carol Gartzman Gooberman, trouvent dans les livres ce qui leur manque ? Ou alors est-ce juste un petit plus qui s’ajoute à une vie déjà riche ? Ou alors, parfois l’un, parfois l’autre ?

Vont-elles de leur vie à celles des personnages des romans aussi aisément que d’autres vont de la cuisine au salon ? La littérature devient-elle un prolongement, une autre part d’elles-mêmes ?

Je ne puis vivre sans lire. Mais la lecture n’est pas pour pallier à un manque, mais bien parce qu’elle m’est essentielle. Au même titre que manger ou écrire, respirer ou rêver. Oui, en un sens, la vie ne me suffit pas. Il me faut en plus la littérature. Je ne crois pas, cependant, être la seule dans une telle situation.

Petite douceur de ce soir

Filed under: Le plaisir des papilles — Lali @ 22:14

patedecanard

Il suffit parfois de peu pour que la vie goûte quelque chose. Ce soir, c’était tout simple: un peu de pâté de canard sur du pain, auquel j’ai ajouté de la confiture d’oignons au porto. Cadeaux de Lucie, qui m’a vanté ce « mélange ». Quel bonheur pour les papilles !

Et tant qu’ à essayer des mélanges, des rillettes avec chutney aux canneberges sur un autre morceau de pain… C’est la fête ici, ce soir… Il faut juste avoir envie de sortir des sentiers battus. Là, seulement, nous attendent les plus fabuleuses découvertes, qu’elles soient culinaires ou autres.

Petite hésitation entre deux prépositions

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:18

henner

Pour qu’une liaison d’homme à femme soit vraiment intéressante, il faut qu’il y ait entre eux jouissance, mémoire ou désir.
[ Sébastien Roch, dit Nicolas de Chamfort ]

Et peut-être a-t-elle ainsi terminé la lettre qu’elle vient d’écrire à son amant avant de retourner aux livres qui la nourriront jusqu’à ce que ses mains se posent à nouveau sur son corps. Ou peut-être a-t-elle voulu le faire et que la lectrice de Jean-Jacques Henner n’a pas osé. Parce que peut-être elle aurait transformé le ou en et.