Lali

5 janvier 2007

Ma version de la Place des Arts

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 20:17

PDA

J’aurais pu prendre la photo à l’extérieur. On aurait ainsi pu voir l’étendue de la Place des Arts, le haut lieu de la scène montréalaise où logent l’orchestre symphonique, les Grands ballets canadiens et une compagnie de théâtre, et qui regroupe de nombreuses salles où se sont produits de nombreux artistes de la chanson française, ainsi qu’un musée. Ou photographier les escaliers et l’espace extérieur où les Montréalais se réunissent durant le festival de jazz ou les Francofolies. J’aurais pu.

Mais c’est ailleurs que l’inspiration est venue. Dans le grand hall qui mène à toutes ces salles ou vers le Musée d’art contemporain. Sous un dôme de verre qui jaillit du sol, comme un clin d’œil à la pyramide du Louvre et à travers lequel on voit une partie du complexe, plus précisément la salle Wilfrid-Pelletier.

Concerts, spectacles, ballets, opéras, films, pièces. La Place des Arts est tout ça, autant pour tous que pour moi qui la fréquente depuis toujours. C’est en 1964 que la Place des Arts est devenue ce qu’elle est, même si déjà, dès septembre 1963 était inaugurée la grande salle. « Ma » grande première date de 1966 pour Casse-noisette. Déjà… Puis, Joe Dassin, Renaud, Kiri Te Kanamawa, l’orchestre symphonique, l’opéra… La Place des Arts est un de ces lieux incontournables pour qui aime les arts.

La lectrice qui rêve

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 18:09

michelerocca

Et la lectrice de Michèle Rocca fait ce qu’elle sait faire le mieux: rêver.

Et pourquoi devrait-elle faire autre chose alors qu’il est si bon de le faire ? Oui, pourquoi ? Elle-même ne se pose pas la question alors qu’elle est allongée sous un doux éclairage, portée par les phrases. Cet univers lui suffit amplement, elle qui a si souvent tenté d’en sortir, mais qui est vite revenue là où elle est heureuse.

Et comme elle me ressemble en cette heure où je vais moi aussi m’étendre et rêver. Ne me dites pas que la vie est ailleurs. Pas ce soir. Elle est là, au pays des rêves, au pays du bonheur sans fin qu’est ce pays qui n’en finit pas de dévoiler ses charmes.

Petite pause avant l’aventure…

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 9:25

deejones

Peut-être avait-elle mis une jolie robe et du rouge à ses lèvres et s’apprêtait-elle à sortir, à aller vivre une nouvelle aventure ? On peut l’imaginer. Comme on peut imaginer aussi qu’au moment de partir, alors qu’elle allait enfiler de jolis escarpins elle ait été tentée de s’allonger un peu et de s’adonner au plaisir de quelques pages avant d’aller à la rencontre de celui qui caressera son épaule nue.

La lectrice de Dee Jones est toute simple. Certains diraient nature. J’ai plutôt envie de dire qu’elle est bien dans sa peau, libre, heureuse. Et que les livres comme l’amour sont de ces choses essentielles qui font partie d’elle et qui font d’elle ce qu’elle est.