Lali

1 janvier 2007

Puisse 2007 être à la hauteur de vos rêves

Filed under: États d'âme — Lali @ 12:31

bonne_annee

Et voici tournée la dernière page de l’année 2006. Une année qui aurait été toute différente si vous n’y aviez participé. Conversations, sorties, courriels, fous rires, partages de toutes sortes, repas, promenades, petits mots laissés sur mon blog : de bien des manières, vous avez là.

Privilégier un moment de 2006 plutôt qu’un autre serait bien bête, car tous ces instants de partage sont autant de trésors. Même si l’année avait bien mal commencé pour moi. Je conserverai donc de cette année imparfaite le changement de cap puisque la vie s’est chargée de rectifier le tracé et de m’apporter plus que je n’avais demandé.

Puisse 2007 vous garder émerveillés devant un soleil qui se lève, heureux du rire des enfants, bouleversés par quelques lignes ou une envolée de notes, avides de tout goûter, curieux d’en apprendre toujours davantage sur les sujets qui vous passionnent, ouverts d’esprit et libres de vos opinions.

Puisse 2007 vous donner la santé pour réaliser les projets qui vous tiennent à cœur, surtout les moins raisonnables, et un émerveillement constant devant ces petites choses du quotidien qui paraissent parfois insignifiantes mais qui sont porteuses de bonheur.

Merci d’être là, quelque part au bord de ma vie, depuis toujours, depuis des dizaines d’années ou quelques semaines, et de me laisser telle que je suis, entière et parfois sauvage, d’autres fois sociable, mais jamais tiède.

Et parce que l’amitié ou l’amour ne se comptent pas en heures et en secondes passées ensemble, même si celles-ci ne sont pas négligeables, à défaut d’être présente à tous, je vous porte en moi et je ne suis jamais bien loin même si je suis dans mon monde de mots.

Bonne année 2007 à vous qui avez fait de 2006 une année porteuse de projets et de rêves qu’il me tarde de réaliser.

* Texte envoyé par courriel à ceux qui comptent pour moi et à ceux qui ont laissé leurs coordonnées ici en même temps qu’un commentaire. Mais il s’adresse à tous ceux qui s’aventureront à parcourir les pages de Lali.

Adieu 2006

Filed under: États d'âme,Signé Lali — Lali @ 3:07

arbreruebeaubien

Et 2007 est déjà là. Dans quelques jours, les sapins naturels seront recyclés, les autres rangés dans leur boîte ainsi que leurs décorations. Chacun aura festoyé à sa manière.

Peut-être que d’autres auront, comme moi, scruté à la loupe l’année qui vient de se terminer. Qu’y auront-il trouvé ? Des petites joies, des grandes, des déceptions, des moments de grâce, des fous rires, des instants de panique, des soleils qui se lèvent, des déceptions, des changements de cap. Un peu de tout ça, sûrement. Car la vie est ainsi, un savant mélange de toutes ces choses qui nous font dire que nous sommes en vie.

Et moi, que vais-je retenir de 2006 ? Sûrement le passage de ma vie de libraire à celle de réviseure-traductrice, dans un premier temps. Et puis des amitiés, des anciennes comme de nouvelles. Et des lectures, de la musique. Et puis l’écriture, même si elle me rend de plus en plus solitaire, moi qui l’étais déjà.

Quelques bleus à l’âme par moments, bien vite remplacés par mes pas de danse sur le plancher du salon ou sur le trottoir. Le goût du café ou du chocolat sur la langue, plaisirs indéfectibles.

Un souper belge à la maison. Les concerts dans la rue. Le vent dans mes cheveux. Une baignoire pleine de mousse. Ces heures à marcher ici et là, au hasard de la ville. L’odeur des lilas.

Et les rires des enfants qui jouent devant chez moi et qu’il fait bon entendre quand les fenêtres sont ouvertes en été. Un chat qui laisse mes doigts caresser son doux pelage. Une pluie fine qui tombe sur mes épaules nues. Les livres, toujours les livres. Et le cœur qui s’emballe.

Et toutes ces images presque fugitives qui ont un goût d’absolu.

Une phrase qu’on retient. Une autre qui s’envole. Des mots qui se dérobent. Et tout ce qu’on voudrait être en mesure de dire et qu’on ne sait pas faire. Et le silence comme compagnon quand la musique se tait.

Et une toile qui parle de soi. Des regards complices. Et puis, tout ce qui nous retient, parfois, sans qu’on puisse en connaître les raisons.

Et ces après-midis à lire au lit. Et l’écureuil juché sur le bord de ma fenêtre ce matin, qui avait l’air de se demander ce qu’il pouvait bien faire là, au deuxième. Et un baiser sur un coin de rue, comme un cadeau.

Et tous ceux que j’aime, sans qui je ne serais pas ce que je suis.

Adieu 2006.
2007 et ses aventures m’attendent.