Lali

30 décembre 2006

Paganini jusqu’à plus soif

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 9:59

chang

Et puis, certains matins, le bonheur, c’est peut-être juste le concerto no.1 en do pour violon et orchestre de Paganini, sous l’archet de Sarah Chang. Et le frisson qu’il donne au dos et à la nuque, et qui ne s’explique pas. Si bien qu’il est fort possible que je l’écoute en boucle jusqu’à plus soif. Non, je ne serai jamais raisonnable, ce n’est pas dans ma nature.

Une neige qui apaise

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 9:22

neige5

Il neige tout doucement. Ce ne sont pas les gros flocons de mardi. Mais non aurons sûrement 4 ou 5 cm. De quoi aller faire quelques photos cet après-midi? Possible.

Autant je suis une marcheuse, autant les kilomètres ni les côtes ne me rebutent, autant j’aurais envie pendant quelques heures de sillonner ma ville en voiture: elle est si grande. Et ainsi pouvoir à mon aise arrêter ici ou là le temps de saisir un moment, un paysage, un édifice… et peut-être encore des arbres, bien entendu.

J’aime cette journée qui commence et pour laquelle je ne prévois rien sinon qu’aller me promener et prendre des photos, écrire et écouter de la musique. Et le plus possible être en paix avec moi-même. Pour que cette année se termine bien, qu’elle soit harmonieuse, après les tourments, les doutes, les surprises, le cœur qui s’emballe, les nouvelles amitiés, un nouveau travail, de nouveaux rêves.

Et je crois bien que cette neige qui tombe a ce côté apaisant dont j’ai besoin à l’heure des bilans, à l’heure où l’écriture prend de plus en plus de place dans ma vie et m’éloigne peut-être du reste.

La lectrice qui chantonne

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 0:33

kevinkutz

J’m’attendais pas à lire
Autre chose que mon livre
J’m’attendais pas à vivre
Au-dessus de mes lignes

chante Bruel à la radio.
Et la lectrice de Kevin Kutz s’accroche à ces mots-là qui lui semblent parler d’elle, lui dire que la vie ressemble aux chansons ou les chansons à la vie. Et que les livres aussi ressemblent à la vie. Ou la vie aux livres.

Et tandis qu’elle chante les mots d’un autre, elle attend celui qui l’a sortie de ses livres.