Lali

29 décembre 2006

Apparences trompeuses ?

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 13:13

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S’est-elle ainsi offerte au regard d’un homme autrefois, celle qui, aujourd’hui, semble loin de tout cela, plongée dans un livre qui lui suggère quelque émotion d’un passé qui fut le sien ? Ai-je lieu de croire que Pierre Collette en peignant ces deux lectrices, n’en a peint qu’une seule ? Et que la seconde est celle que tous ont le loisir de voir alors que la première n’est réservée qu’à quelques-uns, voire un seul ? Et qu’elle ne date pas d’autrefois, que le feu brûle encore en elle, malgré les apparences ?

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Quand le givre nous emmène ailleurs

Filed under: Ailleurs — Lali @ 8:36

IMA

Et tandis que les vitres étaient givrées avant que le soleil ne vienne faire fondre les dessins sur celles-ci, je voyais dans cette architecture de glace quelque chose qui ressemblait un peu au mécanisme d’éclairage naturel de l’Institut du Monde Arabe, à Paris.

Et pourtant, ça n’a rien à voir. Ou si peu. Mais c’est le regard qu’on a sur les choses qui importe et non les choses elles-mêmes.

Et tandis que le soleil est d’un bleu tendre qui rappelle celui d’un septembre où Jasmine et moi avons pris le thé sur le toit de l’IMA, je souris à ce souvenir heureux. La vue était si belle… Comme j’aime Paris, ce Paris où étaient hier des gens qui m’ont envoyé un joli message texto du Rostand, mon café préféré, juste pour dire qu’ils pensaient à moi.

Paris me manque si souvent. Rares sont les jours où je ne pense pas à la ville aimée. Où je ne m’assieds pas en rêve à la table de ce café, où je ne me promène pas dans les rues…

De cet après-midi à l’IMA, j’ai rapporté une affiche qui représente un message en calligraphie arabe. Il dit ce que je suis, ce que je souhaite à tous. PAIX ET LIBERTÉ. Tout simple, mais pour tellement de gens, tellement difficile à vivre au quotidien…

Plaisir de vacances

Filed under: Le plaisir des papilles — Lali @ 1:41

truffet

Le plaisir des vacances, c’est de ne pas se préoccuper de l’heure et des obligations. De se réveiller en pleine nuit avec la faim au ventre parce qu’on a oublié de souper. D’aller chercher la boîte de biscuits suisses et un verre de lait, et de ne pas se demander à quelle heure on retrouvera le sommeil. Et en enfiler cinq ou six, comme si notre vie en dépendait et se lécher les doigts avec délectation.

Et peut-être écouter de la musique ou grignoter quelques pages. Le temps des vacances, les aiguilles tournent comme elles veulent: je ne les regarde pas.

Et je crois bien que je vais me prendre un autre biscuit.