Et tandis que les vitres étaient givrées avant que le soleil ne vienne faire fondre les dessins sur celles-ci, je voyais dans cette architecture de glace quelque chose qui ressemblait un peu au mécanisme d’éclairage naturel de l’Institut du Monde Arabe, à Paris.
Et pourtant, ça n’a rien à voir. Ou si peu. Mais c’est le regard qu’on a sur les choses qui importe et non les choses elles-mêmes.
Et tandis que le soleil est d’un bleu tendre qui rappelle celui d’un septembre où Jasmine et moi avons pris le thé sur le toit de l’IMA, je souris à ce souvenir heureux. La vue était si belle… Comme j’aime Paris, ce Paris où étaient hier des gens qui m’ont envoyé un joli message texto du Rostand, mon café préféré, juste pour dire qu’ils pensaient à moi.
Paris me manque si souvent. Rares sont les jours où je ne pense pas à la ville aimée. Où je ne m’assieds pas en rêve à la table de ce café, où je ne me promène pas dans les rues…
De cet après-midi à l’IMA, j’ai rapporté une affiche qui représente un message en calligraphie arabe. Il dit ce que je suis, ce que je souhaite à tous. PAIX ET LIBERTÉ. Tout simple, mais pour tellement de gens, tellement difficile à vivre au quotidien…