Lali

20 décembre 2006

La nuit de la lectrice

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:29

giorgio kienerk

C’est la nuit la plus longue de l’année dans l’hémisphère nord. Est-ce cette idée qui empêche la lectrice de Giorgio Kiernek de dormir ? Cette simple idée qu’elle, qui aime la nuit, en sera un peu plus privée à mesure que les jours la mèneront au solstice d’été ?

Ou est-ce un roman abandonné puis retrouvé il y a quelques heures et qu’elle ne peut plus quitter tant qu’elle n’en aura pas lu la dernière page ?

La nuit est toujours douce à celles qui s’adonnent à la lecture. Et si c’était juste pour cette douceur, cette paix, qu’elle se laissait emporter par les mots des autres en cette longue nuit ?

Un carnaval des animalz qui m’a bien plu !

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 19:14

mcc

C’est dans la salle de spectacle de la toute nouvelle Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord – qui n’a que trois ans -, dans ce quartier de mon enfance, qui est toujours celui de mes parents, que j’ai assisté samedi soir à un bien agréable moment de musique et d’humour. Philippe Noireault, le pianiste/chanteur/auteur/compositeur qui accompagnait les jeunes artistes lors des soirées mémorables du Bistro d’Autrefois il y a quelque 20 ans et qui a toujours ce même esprit fin qu’il avait alors, avait réuni ses complices Nicolas Cousineau (au violoncelle), Julien Grégoire (aux percussions, batterie et marimba), Sven Meier (au violon alto) et Guy Pelletier (aux flûtes et percussions) pour un spectacle intitulé Le carnaval des animalz.

noireault

Du Gare au gorille de Brassens, en passant par La maman des poissons de Bobby Lapointe, C’est le printemps de Perret, L’éléphant et le président de Gilbert Lafaille et Pépée de Ferré, chacune de ces chansons a été interprétée avec brio et générosité tant par Philippe Noireault que chacun des musiciens. Seul petit bémol : une chorégraphie sur une adaptation du Lac des cygnes de Camille Saint-Saëns, qui cassait le rythme et la bonne humeur, mais rachetée et de façon éblouissante par une bien sympathique mise en lecture du Loup, len texte d’un écolier anonyme rapporté par Alexandre Vialatte, dans une narration de Philippe Noireault soutenue par une improvisation musicale.

C’est donc une salle conquise, après une bien belle interprétation de La complainte du phoque en Alaska que les artistes ont laissée derrière eux. Il ne reste plus qu’à souhaiter que Le carnaval des animalz ait une jolie carrière, dans les maisons de la culture et dans de petites salles que cette jolie bande saura réchauffer par son humour, son talent et son goût du partage.

Matin de douceur pour une lectrice

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:29

coburn

Le café coule à la cuisine. Il y a peut-être aussi un concerto pour violon de Paganini qui traîne dans l’air. Et le bonheur de la lectrice de Frank Coburn, discret, mais évident.

Il neige peut-être, elle ne sait pas, plongée dans son livre qui lui raconte quelque histoire qui la conforte ou la trouble. Et le soleil s’est peut-être levé sans qu’elle ne s’en aperçoive. Car il y a des moments où tout ce qui n’est pas soi, tout ce qui se joue à l’extérieur, n’ont plus de prise. Il en est ainsi, peut-être, de ce moment fixé à jamais sur la toile.

Prête pour le voyage dans ma ville

Filed under: Petits plaisirs — Lali @ 7:05

sony

Je rêvais depuis longtemps de quelque chose à mesure, pas le plus sophistiqué, pas le plus cher non plus, mais quelque chose qui dépasse largement les possibilités de mon appareil photo numérique de première génération qui n’acceptait pas de bâton de mémoire supplémentaire et que je devais « vider » toutes les 14 photos si les piles ne me lâchaient pas avant.

Plus de frustration, désormais. Je vais pouvoir partir en expédition dans mon Montréal que j’aime tant à la recherche d’images à glaner pour ceux que j’aime sans me poser de questions techniques. La liberté, c’est sûrement un peu ça, aussi.

Mes parents ne pouvaient me faire plus plaisir. Ils le savent. Je ne battais pas des mains à la manière d’une gamine, mais c’est tout juste ! Mes premières vacances de Noël depuis 23 ans seront propices à regarder ma ville sous l’angle de la photographe. Et je me réjouis tellement de cette perspective. Vous n’avez pas idée de jusqu’à quel point… Mais vous verrez, je ne dis que ça !

Le cadeau de « mon ange »

Filed under: Le plaisir des papilles — Lali @ 6:42

chocomousse

C’est arrivé, livré par quelqu’un qui sait qui est « mon ange ». Attendez que je vous explique: c’est une jolie histoire. Au début de décembre, nous avons tous pigé dans un sac le nom de celui ou celle à qui nous devions offrir un cadeau lors de l’échange, au moment de la fête du 22 décembre. Et pour cette personne, nous devenions son « ange » et devions nous manifester par diverses attentions jusqu’à vendredi. Ça me semblait un peu gnangnan au départ, toute cette entreprise. Mais je me suis prise au jeu et j’ai tous les jours gâté ma protégée que je ne connais que très peu sinon pour avoir traduit des documents pour une activité dont elle était responsable. Elle a donc eu droit à du chocolat, à des fonds d’écran, à des diaporamas, à un casse-tête virtuel, à un foulard, à un billet de loterie, à des images animées et autres bricoles. Chaque jour, je me suis manifestée au moins une fois.

Et n’ayant aucun signe de vie de « mon ange » alors que mes collègues étaient gâtés, je me disais que peut-être je n’inspirais pas « mon ange »… Et lundi, du chocolat suisse m’attendait sur mon bureau et hier cette magnifique pâtisserie. Oui, il y a bien un ange pour moi dans la bâtisse. Un ange qui a bien compris que j’aime le chocolat !!

Moi, la sauvage qui vis dans sa bulle, qui n’aime pas trop se mêler, je dois me rendre à l’évidence que cette idée d’ange pour nous permettre de nous connaître les uns les autres est une belle trouvaille. Comme quoi parfois je puis encore me laisser surprendre !