La nostalgie de la lectrice
À quoi peut bien rêver la lectrice de Kenneth Caldwallader ? Est-elle en pleine réflexion suite à la lecture d’une lettre qui l’a troublée plus qu’elle ne le voudrait ? Lui vient-elle d’une amie du bout du monde qui lui annonce une triste nouvelle ? La missive est-elle celle d’un homme de qui elle se croyait aimée ? Ou d’un membre de sa famille qui redonne signe de vie après des années ?
Il y a quelque chose de triste chez cette lectrice, quelque chose d’indéfinissablement triste. On aurait presque envie que celui ou celle qui lui a écrit et qui a semé chez elle ou nostalgie ou tristesse soit là devant elle, qu’il la prenne dans ses bras, et rien d’autre. Parce que tout aura été écrit déjà. Et lu. Et fort probalement, relu et relu.