Lali

1 décembre 2006

La nostalgie de la lectrice

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 21:42

kennethc

À quoi peut bien rêver la lectrice de Kenneth Caldwallader ? Est-elle en pleine réflexion suite à la lecture d’une lettre qui l’a troublée plus qu’elle ne le voudrait ? Lui vient-elle d’une amie du bout du monde qui lui annonce une triste nouvelle ? La missive est-elle celle d’un homme de qui elle se croyait aimée ? Ou d’un membre de sa famille qui redonne signe de vie après des années ?

Il y a quelque chose de triste chez cette lectrice, quelque chose d’indéfinissablement triste. On aurait presque envie que celui ou celle qui lui a écrit et qui a semé chez elle ou nostalgie ou tristesse soit là devant elle, qu’il la prenne dans ses bras, et rien d’autre. Parce que tout aura été écrit déjà. Et lu. Et fort probalement, relu et relu.

Un CD pour faire fondre le givre

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 20:31

portugalcd

Ce qui avait commencé par de la neige est devenu de la pluie, du verglas, du vent, bref un lourd mélange qui colle aux arbres et fait ployer certaines branches, malgré le côté féérique de la chose. Et je suis rentrée si trempée de ma courte marche sur la rue Beaubien après un diner avec un ami que quatre heures plus tard, mes cheveux sont tout juste secs.

Alors, du coup, j’ai mis sur la platine un CD de chansons portugaises (en pensant à Armando) pour mettre un peu de chaleur dans ma maison. Et je me laisse bercer par les voix de Fernanda Maria, Maria-Gloria Guedes et Lucinda Sobral. Et je gomme du coup le givre à la vitre et je n’ai plus froid.

J’aurais bien voulu aller à une lecture du CEAD ce soir, mais pas avec un manteau qui est encore à sécher, non merci. Et même si le vent est tombé. Je préfère de loin me laisser bercer par la musique, sortir mes bols du Portugal et me faire un bol de soupe. Parce que c’est ça la vie, goûter le plaisir là où il est et ne pas se compliquer la vie à outrance, ni ne se faire des obligations là où il n’y en a pas.

La lectrice à la lune

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 0:22

bayalis

Et la lune veillera sur moi, comme elle veille sur la lectrice de Margaret Bayalis. Et elle m’emportera au pays des songes tout doux que j’espère aussi pour elle, le livre fermé ou même laissé ouvert à côté d’elle.

Je lui souhaite des rêves échevelés ou alors juste paisibles. Je n’ai pas le droit d’entrer en eux. Juste de les lui souhaiter comme ils viendront, à sa mesure comme à sa démesure.