Lali

27 novembre 2006

Moment de partage… un autre…

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 22:00

montalvo

Et je reste dans la musique, elle qui ne m’a jamais blessée, elle qui a été de tous les jours de ma vie au même titre que les livres. Et je me laisse bercer par toutes celles qu’on m’envoie. Et le bonheur, ce sont autant des notes tirées d’un violoncelle que des mots qui riment, autant une harpe celtique que des phrases qui nous tirent des larmes ou un sourire. Et sans ces musique sans paroles, ces paroles sur des musiques, je ne sais pas vivre. Il me faut ma dose quotidienne.

Et ce soir, c’est le cadeau de Denis que j’écoute en boucle, « La cancion de los amantes » de la chilienne Mariana Montalvo. Brel n’a rien perdu dans cette magnifique interprétation dont je ne me lasse pas. Celle-ci soutenue par un orchestre de cordes plein de nuances et de douceur.

Il y a des moments comme ça, des moments de partage qui durent et durent puisque les musiques sont quelque part, prêtes à être écoutées et à nouveau partagées. Et le bonheur que ces moments existent.

Du piano pour rêver

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 16:25

strickland

L’après-midi va bientôt se terminer. Je vois par la fenêtre du bureau le ciel s’assombrir.

Je fais une petite pause de la brochure dont je suis à réviser la traduction pour écouter le piano de Robert Strickland. Les notes fusent de partout, on dirait du cristal. Et je me laisse emporter par la valse des doigts du pianiste sur les touches. Ravissement.

Je suis séduite par « Daybreak on the Desert » ou « Sunset on Santa Fe », comme toujours.
Et me voilà au soleil en plein été quelque part au sud.

Il suffit de si peu pour rêver. De si peu. Quelques contes (tales) et le jour est joué.

Chaque jour comme un voyage

Filed under: États d'âme — Lali @ 7:05

lierre

Le voyage est un retour vers l’essentiel.
[ Proverbe tibétain ]

Et chaque journée qui débute n’est autre chose que ça: un voyage. Avec un semblant d’itinéraire, quelques repères précis, voire des haltes obligatoires, mais un voyage tout de même. Parce qu’on ne peut connaître à l’avance ce qui prendra forme à mesure que la journée avancera. Parce qu’on ne peut imaginer le nombre se sourires sur la route. Parce qu’on ne peut présumer de rien de ce qui interviendra et bousculera notre esprit.

Et tous ces petits détails, ces mots d’amitié (un clavardage du cœur avec Jean-Marc, la voix d’Armando sur Skype, celle de Ric au téléphone) qui ont fait mes bonheurs d’hier entre deux rêveries ont fait que la nuit venue je suis retournée à l’essentiel. À ma bulle. Celle où je souris, la tête sur l’oreiller en pensant à tous ces moments heureux, aux sourires qu’ils ont dessinés sur mon visage. Et la vie est juste douce, simple. Et je puis dormir tranquille.

Je ne m’acharne plus à chercher ce qui ne va pas ni à creuser les blessures ou les déceptions du jour, la vie est bien trop courte pour cela. Je préfère de loin un souvenir heureux, une musique qui m’a fait vibrer, quelques pages d’un livre et les mots de ceux que j’aime. Là est mon essentiel: les moments heureux de la journée qui s’achève.

Et en cette heure où le soleil n’arrive pas à percer les nuages, où je me prépare tranquillement à partir travailler, je pense à tous ces bonheurs qui viendront égayer ma journée. Je ne sais comment ils se présenteront. Je ne sais que ce que j’en ferai. Je les rangerai bien au chaud dans mon sac de voyage pour les sortir ce soir comme on découvre un trésor.