Lali

23 novembre 2006

Des papillons dans mon jardin

Filed under: États d'âme — Lali @ 22:30

fleurs9

Je savais déjà ce que j’allais écrire. Et juste au moment où j’allais appuyer sur le bouton « fichiers » pour aller chercher l’image choisie, j’ai vu un chiffre rond. 500 articles publiés. Tout ça, la veille du jour où ce blog aura un an de vie. Je me savais bavarde, c’est confirmé.

Fin de la parenthèse. J’avais plutôt envie parler de papillons. De ceux qui viennent ici sur ces pages butiner un peu. De cette image que j’ai trouvée qui les représente et qui m’amuse.

Ils sont beaux, ces papillons. Ils arrivent ici avec ce qu’ils sont, virevoltent, se posent, et repartent. Ils savent qu’ils seront toujours accueillis avec un sourire ou une anecdote. Certains s’attardent sur un bouquet tandis que d’autres visitent ce jardin qui n’en finit pas de s’étendre. Et c’est bon de les voir aller ici et là en toute liberté. Puissent-ils en repartant rester aussi libres, c’est ce que je leur souhaite.

Souhait dans un parc

Filed under: Mes histoires belges — Lali @ 0:32

parcmariemont

Un jour de juillet 2005, alors que Fa me faisait découvrir son parc, celui de Mariemont, celui de ses errances et de son inspiration, un paon s’est présenté à nous et nous a offert la plus belle des roues. Demi-tour à droite, demi-tour à gauche. Il s’est pavané pour nous. C’était la première fois que j’assistais à un tel spectacle. Et parce que je fais parfois des trucs auxquels d’autres ne pensent pas, j’ai fait un vœu, comme à la plupart des premières fois. Puis, j’ai laissé là ce vœu, dans ce parc que nous avons partagé, dans ce parc qui était le sien et qui est devenu le nôtre. Car si nous avions signé un pacte fraternel à vie bien avant de nous rencontrer, c’est ce jour-là que tout s’est joué. Et ce vœu, il était pour lui, pas pour moi.

Je n’ai jamais raconté cette histoire à Fabien. Mais comme aujourd’hui le rêve est devenu réalité, j’ai envie de dire que ce jour-là, ce que j’ai souhaité à mon frère d’adoption est cet amour qu’il vit en ce moment. Cet amour fou qui lui donne des ailes en permanence et pas juste quand il s’élance du ciel parachute au dos.

Frérot, si tu savais comme ta sœurette est heureuse de te savoir amoureux. Si tu savais comme les paons sont merveilleux. Si tu savais comme le parc de Mariemont avec toi était beau. Mais tu sais déjà, je sais.