Surréaliste et tant mieux !
La Begique est le pays du surréalisme par excellence. Pas seulement en peinture avec Magritte en tête d’affiche (auquel Philippe Falardeau fait un clin d’œil dans une scène où Michel Roy – incarné par Olivier Gourmet – traverse en voiture une Afrique improbable) mais du surréalisme en continu.
Et c’est sûrement ce qui fait son charme, et aussi celui de Congorama, qui a ce surréalisme souriant et cet humour surréaliste appréciés des Québécois qui se rendent en Belgique ou qui rencontrent des Belges ici.
Oui, Philippe Falardeau a bien saisi cet univers surréaliste qui m’enchante, en jetant çà et là des phrases, des images, des coïncidences, une trame. Et en allant chercher le meilleur de Paul Ahmarani et d’Olivier Gourmet, aussi surréalistes que crédibles.
Un film dont on sort sourire aux lèvres. Pas juste parce que c’est divertissant, mais parce qu’il y a dans Congorama un peu de nous et un peu d’un ailleurs qui ne nous est pas étranger. Ceci n’est pas un film, aurait peut-être affirmé Magritte. Alors, appelons cela un moment de bonheur.