Lali

18 février 2006

Il y a trente ans…

Filed under: Images indélébiles,Mon Montréal — Lali @ 12:38

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Il y a trente ans, Montréal se préparaît à accueillir les jeux olympiques d’été.
Il y avait eu des grèves, des matériaux volés, et des pots-de-vin. Et le stade ne serait pas prêt pour l’ouverture des jeux, bien évidemment, nous le savions. Il n’aurait pas de toit et le mât serait incomplet.

Mais nous étions allés voir les travaux, les chantiers. Une partie du quartier de l’enfance de mon père avait été balayée pour les installations olympiques et il nous racontait. Là, c’était tel truc; ici, il y avait; c’est là qu’habitait… Et tout cela n’était plus. Il n’y avait que des trous, des grues et du béton.

Aujourd’hui, Montréal a son stade qui coûte une fortune à entretenir, et qui n’est plus utilisé depuis que la ville a perdu son équipe de baseball. Mais il trône, quelque part dans l’est de la ville, vestige de l’été 1976.

Et en cet après-midi ensoleillé de février, ce n’est pas à ce stade horrible que je veux penser, mais plutôt aux jeux. Parce que j’ai été rivée devant la télévision pendant deux semaines. Parce que ces jeux, ce sont ceux de Nadia Comaneci. Parce que ces jeux se sont déroulés dans ma ville. Parce que, même si le stade n’était pas prêt, même si les contribuables paient encore, il y a eu la magie, il y a eu une ouverture au monde avec ces jeux.

Et c’est de cela dont je veux me souvenir. Des drapeaux, des compétitions, de l’univers qui venait nous visiter. Et de mon goût de voir le monde et d’apprendre qui s’est encore davantage développé à ce moment-là. L’été 1976 a été marquant. Et d’y penser me donne envie de sortir mon livre sur les jeux et d’y plonger, comme Gred Louganis l’a fait du tremplin cet été-là.

17 février 2006

Encore une belle soirée !

Filed under: États d'âme — Lali @ 20:50

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Ce soir, et comme tous les soirs, je me suis retrouvée sur MSN. Rendez-vous quotidiens ou ponctuels avec mes amis d’ici et d’ailleurs, qui font partie de ma vie, qui me font sourire, réfléchir ou même danser, quand ils m’envoient des musiques pour le faire, comme Nancy l’a fait.

J’aime ces moments, j’aime ces partages d’idées, ces débats, ces fous rires.
Je ne converse presque plus au téléphone, je n’allume pas la télé. Je lis, j’écoute de la musique et pour le reste, c’est le net qui m’alimente autant pour les renseignements que pour les émotions.
Car les sentiments ne sont pas moins intenses si on n’est pas assis face à face dans la même pièce. Car les rires ne sont pas faux même si un écran nous sépare. Ni la tendresse étiolée parce qu’on ne peut serrer contre soi ceux qu’on aime.

Le virtuel, ce n’est pas ce que je vis à travers mon écran, même si certains pourraient le penser. C’est simplement pour moi une amitié à distance à qui la technologie a donné la chance de ne pas attendre les rencontres autour d’un verre ou d’un café, d’autant plus rares s’il y a des milliers de kilomètres qui me séparent de ces gens avec qui je la partage.

Je suis une privilégiée de pouvoir partager avec autant de gens, qu’ils soient ici ou ailleurs, dans le bâtiment d’à côté ou derrière un écran. Qu’ils fassent partie de ma vie depuis plus de 25 ans ou qu’ils y soient entrés ces derniers mois. Chacun a sa place et en plus, j’aime mélanger mes amis. Et je le fais. Et quels beaux moments.

Merci la vie pour mes amis, pour leur chaleur et leur présence. Pour ce qu’ils sont, pour ce qu’ils me donnent d’eux. Merci pour chaque minute, pour chaque courriel, pour chaque pensée, pour chaque bisou dans une fenêtre du net, pour chaque café pris en leur compagnie.
Mes amis sont précieux, si précieux que je n’aurai pas assez d’une vie pour leur dire combien je les aime. Et surtout leur montrer.

16 février 2006

Errances en compagnie de Steve Dumas

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 9:48

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C’est le bonheur quand j’erre
En silence
Tout est clair
Quand j’y pense

chante entre autres choses Dumas sur son album Le cours des jours. Un de ces albums qu’on écoute sans se lasser. Parce qu’une mélodie nous accroche ou que bien des mots ont un un pouvoir évocateur.

Je ne me lasse pas de Dumas, pas plus que de certains autres, même si je butine beaucoup en ce moment, voulant tout découvrir, tout goûter, tout apprendre. Et ce n’est pas demain la veille que j’en aurai fini avec mes trouvailles. Parce que je suis changeante. Un jour beaucoup plus portée par la poésie des textes, et le lendemain par les musiques qui font danser ou rêver.

Mais ce Steve Dumas, je ne crois pas que je vais m’en lasser de sitôt. Parce que j’aime ses mélodies, sa dérision et sa révolte sourde, ses thèmes et ses mots pour le dire. Pas toujours les siens, les mots, parfois ceux de Jérôme Minière, comme dans Le désir comme tel, une autre des chansons qu’il interprète avec beaucoup d’émotion.

Et comme Dumas a remporté le prix Rapsat-Lelièvre 2005, je crois bien que les Belges auront droit à sa visite et je le souhaite pour eux. Et ils pourront ainsi fredonner tout comme moi:

En attendant
Je voyage au bout de la nuit excentrique
Sur des avions de papier supersoniques

15 février 2006

Des moules, s’il vous plaît !

Filed under: Le plaisir des papilles — Lali @ 18:07

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Je reste toujours étonnée quand je vais au restaurant et que je vois les gens choisir des choses toutes banales comme n’importe qui les fait chez soi. Car il ne me viendrait pas à l’idée de choisir un plat que je fais moi-même très bien, ou alors que je mange chez mes parents ou chez ma sœur. Je ne veux pas dire par là qu’il faille absolument se ruer sur la rareté, mais il y une marge entre un spaghetti sauce à la viande et le gibier du jour.

Je choisis des choses que je ne cuisine pas. Enfin, le moins possible, sauf si l’envie d’un plat me gagne parce que sa préparation semble des plus appétissante et très différente de la mienne. C’est pourquoi hier j’ai choisi les moules-frites. Je n’en prépare jamais, mais j’adore en manger. Et en plus, je n’en avais pas eu l’occasion depuis Bruxelles, avec Christian, en juillet.

Et je les ai tantôt dévorées, encore plus savourées, ces moules. Un véritable plaisir. Parfumées au vin blanc et au coriandre, elles fondaient littéralement dans la bouche. Elles ne goûtaient pas celles de Bruxelles, elles avaient un goût bien à elle. Les frites, non plus, n’avaient pas le goût de celles de juillet, mais j’ai dégusté chacune d’elles.

Non décidément, je ne choisis jamais un plat que je cuisine quand je vais au restaurant. J’aurais l’impression de me priver du plaisir de la découverte, en premier lieu. Et j’ai besoin de cette nouveauté, de ce goût étranger, de cette préparation différente, de cet éventail de saveurs. Même la lecture d’un menu est un plaisir, c’est vous dire ! Et si je déroge parfois, comme récemment en compagnie de ma filleule, pour un hamburger, c’est que celui-là n’était pas la vulgaire boulette écrapoutie sur pain détrempé de certains endroits, mais bien un vrai de vrai hamburger !

14 février 2006

Mmmmmmmarseille !!

Filed under: Ailleurs — Lali @ 21:16

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Il suffit parfois d’un seul mot glissé au hasard d’une conversation sur le net ou ailleurs pour que se déclenche l’imagerie des souvenirs.
Ce soir, alors que je discutais dans ma salle de clavardage habituelle, un étudiant en médecine de Marseille s’est joint à nous. Et ce seul mot de Marseille a réveillé en moi un souvenir précis. Celui de la plage, mais j’étais bien incapable de lui dire laquelle, où avec Chantal, mon amie marseillaise, j’avais mangé une pizza. Avec vue sur les planchistes sur lesquels le soir tombait graduellement, mais qui ne s’en apercevaient guère, trop pris par leur passion.

Je vois cette image comme si elle datait non pas de presque vingt-cinq ans, mais de la semaine dernière. Les marches de Notre-Dame-de-la-Garde, le paysage qui se déployait à nos pieds, la Cannebière, le Vieux-Port, mais surtout cette table installée sur le sable. Et ce bonheur de mettre une voix et des gestes sur une photo, après avoir correspondu quelque temps. Et nous deux qui n’en finissions pas de nous raconter des anecdotes, Chantal qui s’informait de ce que j’avais vu depuis mon arrivée en France, moi qui lui posais mille et une questions.

Marseille. Tout ce qu’un seul mot a fait naître ! Et quel bonheur de replonger dans des souvenirs heureux, dans des moments de plaisir et de les raconter. J’adore quand cela survient.
Et ce soir, au milieu des rires, de la camaraderie du net, ce fut Marseille. Une autre fois, au hasard des pages d’un livre, ce sera une autre ville, un auteur mentionné, ou la description d’un repas. Dans une conversation, ce sera un film, un restautant ou quelqu’un.

« Nous sommes tissés de la même étoffe que le rêve », a écrit Shakespeare.

13 février 2006

Petit tour au pays des albums de mon enfance

Filed under: Petits plaisirs — Lali @ 16:43

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Hier soir, je me suis gâtée. J’ai relu pour la énième fois Astérix chez les Belges. C’est mon seul album des aventures d’Astérix, en fait. Les cambrioleurs ont embarqué ma collection en 1987 et c’est le seul que j’ai racheté, il y a 18 mois. Et je ne me lasse pas des clins d’œil verbaux de Goscinny ou de certaines allusions picturales d’Uderzo. C’est ce qu’on appelle un véritable bonheur.

Quel âge avais-je quand papa est arrivé avec le premier album ? Je ne me souviens pas, je sais seulement que tout le temps où il a travaillé dans une pharmacie jouxtant une librairie, il nous arrivait avec le nouvel album dès sa parution et que nous tirions à pile ou face pour savoir laquelle de nous deux le lirait en premier. Et que chacun des albums m’a procuré un moment de plaisir. Plaisir renouvelé chaque fois que je plonge dans mon seul album.

Hier soir, je m’amusais de voir Annie Cordy servir les repas, de voir Eddy Merckx jouer le coursier, comme de voir Manneken se précipiter hors de la maison pour faire pipi. Je souriais et j’étais à la fois en Belgique et dans mon enfance. Quel doux mélange !

Il ne faut pas grand-chose pour sourire, parfois. Nous avons tous quelque chose sous la main qui peut provoquer cela, ou alors quelqu’un à qui téléphoner. Dommage que parfois on l’oublie.

12 février 2006

Un dimanche au goût de chocolat chaud

Filed under: Petits plaisirs — Lali @ 18:09

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Certains plaisirs sont propres à la saison hivernale. En effet, qui aurait l’idée de s’offrir une tasse de chocolat chaud en plein mois de juillet ? Pas moi. Mais aujourd’hui, alors qu’il fait 13 degrés sous zéro, je savoure avec un plaisir infini ma tasse de chocolat. Il n’a pas tout à fait le goût de celui de mon enfance que maman nous préparait pendant que nous bâtissions des forts de glace ou décorions des bonhommes de neige. Mais il est bon, parce qu’il fait remonter toutes ces images de bonheur en moi.

Milkie, ma chienne samoyède, qui se précipitait dehors au moindre flocon: ça devait être dans ses gènes. La neige qui s’accumulait et s’entassait, pas des congères, mais bien des bancs de neige ! Des vrais, des énormes, plus hauts que la gamine que j’étais. Et les habits de neige dans lesquels on se glissait en entier et qui couvraient tout. Pas question que la neige ne se glisse dans nos vêtments alors qu’on rampait dans les tunnels fabriqués sur mesure !

Que d’images ! Mais il manque des guimauves à faire flotter dans ma tasse, pour que ce soit parfait. C’était la touche personnelle de maman, ça. Je devrai y penser lorsque je passerai à l’épicerie. J’ai envie de me gaver de mes souvenirs d’enfance, de les raconter.

Il est bon ce dimanche de février. Et ma tasse de chocolat y est sûrement pour quelque chose. Et aussi mes clavardages complices sur MSN avec Fabien, Jocelyne, Carine, Christel, Norha, Eugénie et Chantal. Et la musique. Et si on inventait la semaine aux deux dimanches ?

11 février 2006

Des guides pour rêver!!

Filed under: À livres ouverts,Mes lectures belges — Lali @ 15:40

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Il y a trois mois, j’étais convaincue que le 11 février je serais dans l’avion pour Bruxelles, que je partais travailler à la foire du livre. Nous voici à la date pressentie et espérée, et il me reste mes guides pour rêver à ce voyage auquel je n’appose plus de date.
J’ouvre le cartoville sur Bruxelles et s’y déploient les quartiers un à un en jolies cartes, avec ce qu’il ne fait pas rater de chaque quartier et je rêve. Parce que ce guide, je l’ai traîné avec moi en juillet dernier.

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Peut-être aurais-je apporté celui-ci cette fois? L’essentiel y est, quelques cartes, les bonnes adresses, ce qu’il ne faut pas rater. Et comme mes journées auraient été occupées, sur le site de Tours & Taxis, du mercredi au dimanche, il ne me serait resté vraisemblablement que peu d’heures libres. Un long week-end, en quelque sorte. Serais-je repassée par les galeries royales Saint-Hubert? Ou aurais-je passé des heures au centre belge de la bande dessinée? Ou aurais-je pris un café à la Fleur de Papier, autrefois fréquenté par Magritte et Scutenaire? Ou aurais-je poussé jusqu’à la forêt de Soignes? Il me plaît d’imaginer tous ces périples, tous ces arrêts, même si je ne sais quand je les ferai, ni avec qui.

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Dans quel hôtel m’aurait-on logée? Près de la foire, ou alors près de ces endroits aux noms chargés d’histoire, qui font rêver, tels À la mort subite, le Cercueil, la Tentation ou la Fiesta? Tous ces endroits si bien décrits et explorés dans ce Bruxelles night & day, qui tâte le pouls de la capitale et donne envie de tous les lieux, de tous les cafés, de tous les bars, de toutes les discothèques, parce que chacun de ces lieux possède une identitié et un charme qui lui sont propres.

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Aurais-je plutôt opté pour la section « à ne pas manquer » de ce guide de Lonely Planet? Vu le musée Horta et le musée bruxellois de la Gueuze? Je peux tout imaginer quand je voyage dans ma tête. Car parcourir des guides n’a pas de contraintes d’horaire, de jours de fermeture, de métro à ne pas rater. Il suffit juste de plonger dans le guide et de se laisser emporter. De visiter au gré des histoires et des images. Non, ça ne possède pas le même charme. Non, ça n’a pas l’odeur, la couleur ou la musique. Non, non. Mais les guides sont une une porte ouverte à l’imagination.

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Et il reste qu’il existe un Bruxelles, autrement. Un Bruxelles sans photo, un Bruxelles d’histoires et d’anecdotes. Un Bruxelles hors des classiques incontournables. Un Bruxelles à découvrir, à inventer. Un Bruxelles à lire, en attendant de le parcourir.

Ces derniers jours, j’ai commencé à regrouper les livres de ma bibliothèque belge, tant les romans, les essais, les guides de voyages que les dictionnaires. Et j’ai eu envie de plonger un peu dans ceux sur Bruxelles, comme si j’allais partir, comme si j’allais traîner un de ces guides avec moi. Et pourquoi pas? Les guides de voyage me donnent un tel plaisir que je ne vais pas m’en priver. Et quand je retournerai dans la capitale de l’Europe, je ferai partager mes trouvailles à mes amis venus m’y retrouver. Oui, c’est la fête que je prépare. « Ne me dites pas où, ne me dites pas quand, pas besoin de rendez-vous entre nous », chantait Peyrac, sans savoir que ses mots seraient en cet après-midi ma façon de dire à tous que nous nous retrouverons.

10 février 2006

La panthère rose

Filed under: Sur grand écran ou sur scène — Lali @ 19:38

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D’accord, d’accord, Peter Sellers avait le profil de l’emploi pour incarner l’inspecteur Clouseau et on ne peut que songer à lui quand on voit Steve Martin emprunter ses chaussures. Mais il se débrouille bien, il ne copie pas la version originale, mais invente un frère au premier, avec quelques travers communs, sans les mimiques.

Le film n’a pas la prétention d’être autre chose qu’un pur divertissement. Et c’est pour ça qu’il ne m’a pas déçue. J’avais face à la nouvelle version de La panthère rose une seule attente: rire. Et j’ai ri. Mais vraiment et pas qu’un peu. Des situations, des bêtises de Clouseau, des clins d’œil.

Toute la durée du film, je n’ai pensé à rien. J’ai regardé Clouseau dans Paris ou ailleurs. Avec son béret et ses pantalons trop courts. Avec ses déductions à la noix et ses phrases vides, mais tellement inspirées. Et je m’amusais. Tout en sachant qu’à la fin, bien entendu, le meurtrier serait démasqué par l’inspecteur. Parce que dans ce genre de comédie, il y a toujours un dénouement heureux et prévisible.

Steve Martin ne remplace pas Peter Sellers, je le redis, mais il campe un Clouseau version 2006 plutôt réussi. Et Kevin Kline, dans le rôle de son supérieur, forme avec Steve Martin un bien joli duo. On en redemandera!

9 février 2006

Un champ de lavande pour Fabien

Filed under: États d'âme — Lali @ 18:08

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Il y a des odeurs dont je ne me lasse pas. Des odeurs que je connaissais avant de plonger dedans, mais qui, aujourd’hui, possèdent en plus de la couleur et les parfums, les souvenirs.

Et ce soir, je suis quelque part au large de Montpellier, un jour de plein soleil de l’été 1981, avec Florence et Monique devant mon premier champ de lavande. À perte de vue. Splendeur. Narines qui palpitent.

J’avais vu des photos, utilisé des savons à la lavande, ou des sachets parfumés dans mes tiroirs. Mais rien de tel que de se trouver dans un champ couvert de fleurs qui embaûment. Ce soir, tout cela me revient. Parce que mon gel douche est parfumé à la lavande ? Peut-être. Parce que je me demande comment va Florence ? Peut-être aussi.

Mais qui n’a pas marché dans un champ de lavande ne sait rien de la lavande, comme qui n’a jamais embrassé ne sait rien d’un baiser. Il y a des choses qu’on ne peut connaître qu’en les touchant, qu’en les vivant, qu’en les goûtant. Mais nous pouvons avoir une idée de certaines choses, une impression, un sentiment face à celles-ci. Mais il faut vivre, et non pas rêver sa vie et attendre.

Et c’est à Fabien que j’ai envie de dire tout ça ce soir. Rêve, oui. Mais fais tout pour que tes rêves deviennent réalité. Ne laisse personne se mettre en travers de tes ambitions. Ne baisse jamais les bras, il y a des champs de lavande pour tous, des ciels assez grands pour tous aussi.

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