Sternberg encore et toujours
Depuis quinze ans, je lis, je relis, je fais découvrir, je partage ses mots.
Il arrive toujours à me surprendre, à me prendre de court au détour d’une phrase.
À m’inspirer la brièveté. À m’inspirer, tout court.
LE DÉBUT
Le crépuscule qui tombait sur l’univers tout neuf annonçait la première nuit.
Adam s’approcha d’Ève, d’un air engageant, visiblement satisfait de lui, le sexe dressé, les mains ouvertes. Qu’il projeta vers les beaux seins de sa compagne. Qui accusa un imperceptible mouvement de recul.
– C’est ennuyeux, lui dit-elle, mais vous n’êtes pas du tout mon type.
Pour d’autres nouvelles de l’écrivain anversois Jacques Sternberg, Histoires à dormir sans vous, en Folio.
Bonne lecture !