Rainha Santa
Le porto Rainha Santa est-il aussi délicieux que l’annonce cette affiche d’une autre époque? Il faudra poser la question à Armando.
Le porto Rainha Santa est-il aussi délicieux que l’annonce cette affiche d’une autre époque? Il faudra poser la question à Armando.
Il n’y a que ceux qui ont tout ce qu’ils désirent qui peuvent marcher le nez en l’air. Les autres avancent les yeux rivés au sol en se demandant où se dissimule le prochain obstacle. (Marie Vingtras)
*toile de Birgit Hämmerle
Oui, oui, ce sont bien des dindons sauvages en pleine ville de Montréal. Dans l’arrondissement de Saint-Léonard, et plus précisément à l’instersection du boulevard Lacordaire et de la rue Lafourcade, samedi matin. Incroyable, mais vrai!
Cette damoiselle avait, sous le règne d’Henri III, le choix entre trois collerettes. Je crois qu’aucune n’était très confortable à porter…
Il a beaucoup neigé sur Montréal cette semaine. Est-ce ce qui a donné envie à la lectrice peinte par Susana Mata de rester au chaud et de reprendre le livre qu’elle avait commencé à lire avant les vacances des fêtes?
À vous de nous le raconter, en vos mots, comme vous le faites si bien, semaine après semaine. Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera visible avant dimanche prochain, ce qui vous laisse amplement le temps de lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier et d’écrire quelques lignes. C’est avec plaisir que nous vous lirons.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
Un livre à ajouter à ma liste de lecture que L’hiver ensorcelé de Moomin ((en anglais Moominland Midwinter).
« Qui a deux femmes perd son âme, qui a deux maisons perd la raison. »
Je ne peux m’empêcher de penser à ce faux proverbe inventé par le cinéaste Éric Rohmer quand j’examine ma situation actuelle, même si je suis loin d’être en train de perdre la raison. Mais il suffit que je sois chez moi pour que me manque un objet laissé dans la maison familiale, ou le contraire.
Il n’est pas facile de vivre dans deux maisons à la fois. Mais au fond, tant qu’il y a des livres, de la musique et du café aux deux endroits, je peux bien vivre sans un pull en particulier ou sans une paire de boucles d’oreilles que j’aime.
La maison familiale nécessite quelques travaux, un grand ménage et de la peinture, en plus du tri, avant que je puisse m’y installer et m’approprier les lieux. Un tri de ce que je vais conserver de tout ce que j’ai accumulé en 40 ans est lui aussi essentiel. Il ne sert donc à rien de précipiter les choses.
Voir les choses de cette façon a retiré un poids de mes épaules. Je n’ai pas à tout faire d’ici le 30 juin, date à laquelle se termine mon bail actuel; il suffit de le reniouveler. Je ne devrais pas perdre la raison. Après tout, ce proberbe n’est valable que pour les nuits de pleine lune.
J’adore apprendre. D’ailleurs, je ne peux me coucher sans avoir appris quelque chose, et ce, depuis que je suis enfant. Et j’ose espérer qu’il en sera toujours ainsi. Du coup, cette carte qui nous transporte en 1904 à l’occasion de l’exposition universelle et des jeux olympiques a été tout simplement parfaite pour l’avide de connaissances que je suis. C’est aussi votre cas?
Le destin, ce n’est qu’une cible qu’on dessine après coup à l’endroit où s’est fichée la flèche. (Hervé Le Tellier)
*toile de Jack Boul