Au piano
Une illustration de Fiep Westendorp, qui constitue un bel ajout à ma collection, et qui me rappelle combien nous aimions jouer à quatre mains, Monique et moi.
Une illustration de Fiep Westendorp, qui constitue un bel ajout à ma collection, et qui me rappelle combien nous aimions jouer à quatre mains, Monique et moi.
Nous voici déjà à la mi-septembre… Le temps passe décidément trop vite! Et pour ce nouvel En vos mots, j’ai choisi de vous donner l’occasion de vous envoler grâce à cette illustration de Jose Romero.
Il vous appartient donc de faire vivre cette illustration en vers ou en prose, comme il vous plaira. Vous avez amplement le temps de le faire, car aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain.
Prenez le temps de lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier et même de les commenter si vous le souhaitez. Et rendez-vous la semaine prochaine pour la suite.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
Des fleurs et même un chat en guise de chevelure. L’illustratrice Lori Portka a beaucoup d’imagination, ce qui me plait beaucoup!
L’art est un tonique spirituel qui s’infiltre à travers les formes sensuelles. (Israel Zangwill)
*toile d’Ulisse Caputo
Paris, années 1920. Paris, années 1980. Madrid, 2019. C’est un voyage dans le temps et dans l’espace qui nous est proposé dans Les muses ne dorment pas, de l’écrivaine Zoé Valdés, d’origine cubaine, que je connaissais de nom, mais dont je n’avais encore jamais lu de roman.
Et quelle belle découverte pour celle qui aime autant la littérature que la peinture! J’ai littéralement dévoré ce roman dans lequel Bonnard et Balthus tiennent une grande place, mais pas qu’eux. Mais celles qui les ont inspirés : ces muses qui ne dorment pas. Celles qui ont posé pour subvenir à leurs besoins. Mais aussi celles qui se sont éprises d’artistes qui ne souhaitaient pas faire d’elles des épouses. Celles qui n’ont rien oublié. Celles qui tentent de retrouver ce qu’elles étaient autrefois dans des tableaux qui datent d’un demi-siècle. Toutes ces femmes, jeunes et jolies, dont les courbes ont fait rêver et qui demeurent souvent indissociables de ceux qui les ont mises au monde, d’une certaine façon.
S’aventurer dans Les muses ne dorment pas, c’est accepter une promenade au pays de ces muses et ne pas s’attendre à quelque chose de chronologique, car c’est loin d’être le cas ici. C’est surtout se laisser prendre au jeu, accompagner Zoé Valdés dans les dédales qu’elle propose. Oui, oui, oui, j’ai beaucoup aimé ce roman!
Elisia a passé ses plus récentes vacances en Écosse, d’où elle m’a envoyé cette carte postale. L’occasion pour moi de vous offrir une autre chanson de l’Écossais Al Stewart.
Une carte d’une autre époque, tout à fait dans mes goûts. Un bel envoi de Lou il y a un moment.
Le bonheur passe donc souvent inaperçu et l’on découvre qu’on le côtoyait une fois qu’il a disparu. On était heureux, et on ne l’a pas remarqué. Combien de fois regarde-t-on en arrière, en considérant avec nostalgie des moments jugés pourtant imparfaits à l’époque? (Aymeric Caron)
*illustration de Lorena Spurio